Le Front d’Action de la société civile tchadienne (FASCIT) a lancé officiellementP ses activités ce samedi 20 février 2021 à N’Djaména au cours d’une conférencede presse animée par sa coordinatrice nationale.
D’entrée de jeu, Mme. Dakouma Mahamat Mourba coordinatrice du FASCIT a tout d’abord précisé que le Front d’Action de la société civile tchadienne (FASCI) est une plateforme regroupant plusieurs associations de la société civile dont l’objectif primordial est de stimuler la peine participation de tous les citoyens à la vie publique, garantir de manière non partisane le bon déroulement des consultations électorales, former et informer, et contribuer à l’enracinement de la culture démocratique et de la citoyenneté. Pour elle, le processus électoral qui s’annonce reste un défi majeur auquel la société civile doit jouer sa partition afin d’accompagner la population pour une bonne participation aux différentes opérations électorales poursuit-elle.
Cependant, elle a souligné que les acteurs de la société civile sont impliqués en tant qu’observateur, éducateur civique. Dans ces deux (2) activités, les organisations de la société civile jouent un rôle essentiel pour renforcer la transparence et la confiance des acteurs politiques. Le FASCIT se fixe comme objectif entre autres : La mise à la disposition des acteurs, des informations nécessaires pour une bonne prise de décision ; La prévention et les conflits électoraux à travers la médiation et la consolidation de la paix ; Les droit de l’Homme ; La participation à l’éducation civique électorale et en fin les observations des élections a-t-elle conclu la coordinatrice de ladite plateforme.
Le FASCIT est née après concertation des responsables des différentes organisations. Il s’agit des organisations des femmes, des jeunes, des personnes handicapées et autres. La plateforme ambitionne contribuer efficacement au renforcement de la cohésion sociale par la formation des groupes marginalisés de la société tchadienne qui peuvent être facilement manipulées par des discours radicaux à tous les niveaux.
Achakir Abdelwakil
