Tchad : Le projet « ALBIA » pour éradiquer la pauvreté dans le Ouadi Rimé, Ouadi Achim a été lancé

Environnement – Le projet d’appui au développement local et d’adaptation aux changements climatiques dénommé « ALBIA » a été lancé ce jeudi 1 avril 2021 au cours d’une cérémonie à l’hotel la résidence présidée par le ministre de l’Environnement et de la Pêche.

Ce projet a pour objectif d’améliorer la gestion des ressources naturelles et les moyens de subsistance des populations vivant dans certaines zones vulnérables au climat situées à l’intérieur et aux alentours de la Réserve de Faune de Ouadi Rimé, Ouadi Achim.

Le coordonnateur du projet M. Michail Abakar Ibrahim a tout remercié la Banque mondiale pour ce financement de ce projet novateur et promet de le traduit dans les faits, les partenaires et l’équipe qui l’accompagne a-t-il dit.

Le secrétaire d’Etat à l’Economie, à la Planification du Développement et de la Coopération Internationale Dr. Abderahim Younoous Ali, a indiqué que ce projet contribue aux objectif du gouvernement qui visent à éliminer la pauvreté extrême et augmente la propriété partagée d’une manière générale et sur le plan environnemental.





En lançant officiellement le projet, le ministre de l’Environnent et de la Pêche M. Bichara Issa Djadallah, le développement rural en l’occurrence la préservation des ressources naturelles occupent une place de choix dans la politique du gouvernement. De nos jours, le changement climatique et ses impacts sont l’un des plus grands défis auxquels, l’humanité est confronté pour le Tchad a-t-il reconnu. Il ajoute qu’ en plus du fait qu’il fait partie des points les plus chauds de la planète viennent s’ajouter des facteurs anthropiques tels que les coups des bois abusives anarchiques, de bois vert et le braconnage impactent ainsi négativement sur les ressources naturelles l’extrême vulnérables du Tchad aux effets du changement climatique qui selon lui, requiert d’important besoin en investissement et d’innovation pour renforcer la résilience des populations et des écosystèmes a-t-il mentionné.

Pour lui, le choix porté sur la Réserve de Faune de Ouadi Rimé et Ouadi Achim pour la mise en oeuvre du projet « ALBIA » n’est pas fortuit, car celui-ci vient s’adosser au programme de réintroduction des ORXY des ADDAX d’autres espèces emblématiques a-t-il conclu.

Ce projet est rendu grâce à l’appui financier de la Banque mondiale à hauteur de 54.450.000 de dollards pour une durée de 5 ans.

Achakir Abdelwakil Abdallah

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