A travers un point de presse tenu ce samedi 18 décembre 2021 à la maison des médias le parti dénommé Les Forces démocratiques unis (FDU) lance officiellement ses activités.
Le Président du parti Les Forces démocratiques unis (FDU) M. Téhouzébé Biegpamé dans sa déclaration, a précisé que son parti est un parti de l’opposition démocratique composé des jeunes tchadiennes et tchadiens conscients, épris de paix, de justice, d’amour de la patrie. Le Président du parti a indiqué que notre pays le Tchad vit une situation très grave. Les tchadiens sont pris en orage par le Conseil militaire de transition installé illégalement par la France au mépris de nos textes et lois adoptés par le peuple tchadien. Les tchadiens vivent dans l’extrême pauvreté et une insécurité notoire présageant un avenir incertain, voué à l’esclavage a-t-il martelé.
Selon lui, les jeunes sont victimes de toutes natures, divisés, une grande partie sevrée, aux talents étouffés, appauvri, rendu irresponsables par la culture de la médiocrité et d’incompétence de ce régime mal en point, à la recherche effrénée de gain facile et du pouvoir a-t-il déploré. Il ajoute que la fonction publique est remplie par des fonctionnaires fictifs au multiples matricules et incapables d’exécuter les tâches pour lesquelles ils sont recrutés. Le dialogue national inclusif tant prôné n’est pas une solution définitive pour notre pays. Des colloques scientifiques, des réunions de haut niveau sont organisés au Tchad dont les résultats bien que probant n’ont servi à rien a relevé le Président du parti Les Forces démocratiques unis. Il estime que le Tchad a besoin d’une refondation qui passe par des hommes nouveaux, qui peuvent faire vivre le rêve des tchadiens, de faire du Tchad un Etat de droit.
Cependant, le parti demande entre autres : la dissolution du Conseil militaire de transition (CM) qui sera remplacé par un conseil civil consensuel chapoté par un Président intérimaire qui peut être un militaire, pour garantir la transparence des échéances à venir, le retour de tous les militantes dans les casernes pour exécuter leur rôle régalien, car les militantes sont baromètres de la vie politique et sociale d’un pays et non des acteurs politiques.
A la classe politique de l’opposition, le parti appelle à une union forte dans une nouvelle stratégie de lutte pour mettre en mal tout plan de succession dynastique et toute prolongation du régime qui a tant duré et qui est à l’origine de tous les maux dont souffre le pays aujourd’hui conclu-t-il.
Achakir Abdelwakil