Afrique : Le 35ème sommet de l’UAC se déroulera du 5 au 6 Février à Addis-Abeba.

Le 35ème sommet de l’Union africaine des Consommateurs (UAC) se déroulera du 5 au 6 février 2022 à Addis-Abeba en Éthiopie. Les Chefs d’Etat et des Gouvernements auront à examiner d’importants points notamment celui de la paix et de la sécurité de notre continent mais également l’état de mise en œuvre des décisions prises en faveur de l’intégration africaine.

En prélude à cette rencontre, le président de l’Union africaine des Consommateurs (UAC) M. Daouda Elhadj Adam dans sa déclaration relative à l’accélération de mise en œuvre des décision phares de l’agenda 2063, a indiqué que le continent fait face à plusieurs défis qui ont pour noms : une crise économique aigue, la pauvreté, les inégalités et, la multiplication des situations d’instabilité politique et sécuritaire. Il s’y ajoute la crise de la pandémie de la COVID-19 et ses impacts sur les conditions de vies des populations et sur les économies de la région.

Relever ces défis constitue pour notre organisation continentale, une condition indispensable pour réaliser son agenda de transformation structurelle et atteindre le plein potentiel de son projet phare portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) a-t-il déclaré.

‘’Le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) créé en 2018 à cette fin, qui est également un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA, reste toujours à l’étape de projet. Le MUTAA est aujourd’hui considéré comme étant une infrastructure logistique cruciale et un facilitateur du bon fonctionnement de la (ZLECAF), complétée par le Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens et le Passeport africain. A ce jour, à peine 34 Etats membres ont signé la MUTTA et seulement 18 ont signé un protocole d’application de sa mise en œuvre’’ a-t-il relevé.

Dans le même ordre d’idées, selon lui, l’UAC déplore que le mécanisme de financement de l’organisation continentale décidé à Kigali en juillet 2016 relative au prélèvement à l’importation de 0,2 % pour le financement du budget de l’UA peine à être mise en œuvre. A ce jour, seuls 25 pays, soit environ 45 % des membres de l’UA, étaient à divers stades de la domestication de la décision de Kigali.

C’est pourquoi, l’UAC, plateforme continentale des Associations des Consommateurs d’Afrique très attachée à l’intégration régionale saisit cette opportunité de la tenue de la 35ème session de l’UA, pour lancer un appel aux Chefs d’Etats et de Gouvernement.

Pour rendre autonome et moins dépendante l’Union Africaine de l’aide extérieure, l’UAC encourage vivement les Chefs d’Etat et de gouvernements à accélérer la mise en place du prélèvement de 0,2% sur les importations éligibles pour permettre à l’Union Africaine de se financer à long terme ;
d’adopter des mesures complémentaires pour renforcer la décision de financement de Kigali ;

d’accélérer la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) ;
d’accélérer la levée des obstacles à la mise en œuvre de la Zlecaf et à la libre circulation de tous les citoyens africains dans le continent.

d’impliquer les organisations de la société civile en Afrique dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des actions de l’union sur le volet du contrôle citoyen des actions des Autorités Publiques a-t-il conclu.

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.