Le porte parole du Comité de gestion de crise du Ouaddaï géographique (CGC) M. Mahamat Macki Adam, a animé un point de presse ce mardi 15 février 2022, relatif aux événements du 24 au 26 janvier survenus à Abéché.
Le Comité de gestion de crise de la ville d’Abéché a été décimée par le meurtre de ses fils qui ont participé à une marche pacifique en vue de protester contre la violation de leurs coutumes et traditions héritées, puis le jour suivant, un phénomène étrange s’est produit lors de l’enterrement, une autre tuerie de plusieurs innocents à balle réelle, de nombreux blessés et des arrestations au sein même du cimetière sur instruction du gouverneur du Ouaddaï a-t-il indiqué.
Dans cette optique, un Comité de gestion de crise (CGC) a été mis en place par les associations des ressortissants du Ouaddaï géographique et ce Comité utilise tous les voies et moyens légaux pour revendiquer la justice.
Cependant, le Comité de gestion de crise (CGC) rappelle aux plus hautes autorités du pays à mettre en œuvre les résolutions ou les revendications légitimes des victimes des massacres d’Abéché, en tête duquel le départ immédiat du Gouverneur Ahmat Dari Bazine de la province du Ouaddaï. Car selon le Comité, le considère comme la pièce maîtresse dans ces massacres.
»Cette revendication doit être une des priorité pour les victimes, car, voir ce dernier continuer à exercer ses fonctions reste indéniablement un foyer de tension et un manque de considération à leur égard » affirme le porte parole.
Pour ce faire, le Comité sollicite aux autorités une attention particulière aux dossiers des blessés dans le but de soulager leur souffrance afin d’éviter d’augmenter le nombre de décès de cette crise. En cas de nos prise en compte des doléances de la population, le CGC usera de toutes les voies légales prévues dans la constitution de la République du Tchad et le Comité de gestion de crise rappelle qu’il reste disponible pour toute discussion qui aboutira à la quiétude dans le Ouaddaï précise le porte parole.
Par ailleurs, le CGC condamne avec fermeté les actes lâches et inhumains de Sandana, et reste solidaire en cette circonstance douleureuse et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes éplorées conclu-t-il.