Le Comité de crise des ressortissants du Grand Moyen Chari fait le bilan de la marche du 15 février 2022 pour demander justice aux victime de Sandana, c’était ce lundi 21 février 2022 à la maison des médias.
Le président du Comité de crise M. Hissein Ngaro dans sa déclaration a indiqué qu’au total 18 blessés dont 13 femmes qui a vu aussi la présence de l’Archevêque Métropolitain de N’Djamena Monseigneur Edmond Djitangar. Le cas le plus est celui de madmoiselle Ndanouba Ingrid Yambaye qui perdu irréversiblement l’usage de son œil gauche suite à l’impact de la grenade très à bout portant.
Selon le président dudit Comité des balles réelles ont également été tirées, causant des dégâts corporels, à l’exemple du journaliste du nom Franklin Djangbei qui a vu son bras droit fracturé et plâtré à l’hôpital Notre Dame des Apôtres puis d’un jeune homme d’une vingtaine d’année et une grande dame la quarantaine sommée, qui ont reçu un traumatisme crânien et au genou, nécessitant une prise en charge traumatologique a-t-il demandé
Cependant, les ressortissants du Grand Moyen Chari et des autres provinces à travers le Comité de crise exigent des enquêtes indépendantes soient ouvertes avec la diligence des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme pour que les auteurs du massacre des 13 paisibles citoyens de Sandana soient arrêtés et jugés. Ils exigent également que soient portés en justice des actions contre l’État tchadien pour son silence dans l’usage abusif et disportionné de la force contre les citoyens lors de la marche du 15 février 2022 par les forces de défense et de sécurité.
Par ailleurs, le Comité rappelle que ce bilan résulte de la marche de dignité et de justice à l’égard des victimes, du massacre de Sandana le 9 février 2022 dernier. Le Comité de crise se rendra dans les jours avenir à Sandana.
Achakir Abdelwaki