Tchad : un patient dénonce les pratiques malsaines de l’hôpital la Renaissance de N’Djaména

Un patient du nom Mahamat Nour Abakar annonce qu’il porte plainte contre le Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance CHU-R aux pratiques contraires à l’éthique et la déontologie médicale au Tchad. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 24 mars 2022 à la maison des médias.

D’entrée de jeu le patient M. Mahamat Nour Abakar, a indiqué que son mal a été identifié très tôt par la machine d’échographie du CHU-R. Le diagnostic est sans appel, je souffre des lithiases rénales ; voire de l’hydronéphrose bilatérales. Des solutions des plus simples aux plus élaborées sont possibles. Les calculs coralliformes bilatéraux découverts peuvent entraîner une insuffisance rénale chronique.

Le pseudo spécialiste urologue de l’hôpital la Renaissance, non content de m’avoir dépouillé en 12 mois de consultations bidons ; a failli me conduire sur la table d’ « exécution » de la machine de la litthropsie dont il ne maîtrise en vérité pas grand-chose. Car, pour utiliser cette machine, il faut suivre et respecter un protocole et critères strictes de sélections d’interventions.

Dieu merci ! n’eut été l’intervention du seigneur qui l’a empêché de passer à l’action, et n’eurent été mes propres recherches à moi-même sur le net qui m’ont permis d’être vigilent ‘’Dr Uro’’ aurait pu mettre en application ses expériences sur mon corps. Et peut-être aujourd’hui, au mieux je sortirai handicapé, et au pire, je ne serai plus là, ici à causer avec vous. D’ailleurs, je ne suis pas encore sorti d’affaire, vu l’état de mes reins dilatés. L’hôpital la Renaissance n’a aucun spécialiste en urologue en urologie. Ce département aurait du être fermé pour sauver des vies déplore-t-il.

Pour l’avoir vécu de l’intérieur, c’est alors j’ai compris, qu’on aurait pu sauver beaucoup de vie à l’hôpital la Renaissance ; si les plus hautes autorités étaient informées très tôt de ce qui se passait dans l’enceinte de l’hôpital, c’est du n’importe quoi. Justement victime de ces pratiques contraires aux exigences de la diligence professionnelle, à l’éthique et la déontologie médicale, voire des pratiques abusives, trompeuses et à la limite criminelles. Je suis obligé de réagir en conséquence pour éradiquer ces pratiques qui ont des rapports beaucoup plus aux funérailles qu’à la vie.

Par cette démarche de dénonciation, il estime légitime, il entend réclamer et obtenir soins, justice et réparation pour lui et surtout pour tous ces milliers des tchadiens patients anonymes résignés à mourir dans le silence complice. L’ordre des médecins du Tchad qui serait déclaré compétent dans cette affaire dès le 1er mars 2022, et qui pourrait cela avait demandé de recevoir ma plainte écrite avant d’agir, été tout simplement paralysé et bloqué net, par un conflit d’intérêt notoire en date du 14 mars 2022. Le même conflit d’intérêt gravissime qui a certainement contribué au développement des mauvaises pratiques à l’hôpital la Renaissance CHU-R a-t-il conclu.

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