Le président du groupe politico-militaires, Prof Bachar Assad Mohamed Aguide, donne leur condition pour la participation du dialogue national inclusif et souverain. Le 13 mars 2022 qui a débuté la rencontre entre les politico-militaires et leurs alliés à Doha au Qatar sous les auspices de son Altesse M. Tamim Ben Hamad Althani, afin de participer au dialogue national inclusif souverain, prévu le 10 mai 2022 prochain à N’Djaména dans le but de parvenir à l’instauration d’une paix durable au Tchad.
A cet effet, les mouvements politico-militaires et alliés ont élaboré le document comprenant les points suivants entre autres sur la sécurité : l’instauration d’un cessez le-feu sur toute l’étendue du territoire ; la libre circulation des personnes et des biens ; d’amnistie effective et totale ; libération des tous les prisonniers d’opinions et de guerres ; Sécurité des politico-militaires et des participants au dialogue par le déploiement des contingents des casques bleus africains, sous l’égide de l’Union africaine ; la suppression du Comité du Dialogue national inclusif CODNI et son remplacement par un Comité quatripartite comprenant le Conseil militaire de transition et ses alliés, les partis politiques de l’opposition, la société civile, les politico-militaires et leurs alliés.
S’agissant de Désarmement, Démobilisation réinsertion et réintégration de tous les combattants demande de reintégrer dans leurs échelons et grades les membres et sympathisants des politico militaires radiés ou révoqués ; De reverser toutes les forces de défense et de sécurité ; D’intégrer et réintégrer les cadres civils dans la Fonction publique ; De réhabilité tous les chefs politico-militaires disparus sous le régime de de Deby.
Le groupe de Doha demande d’indemniser les combattants, les victimes des guerres, les veuves et les orphelins ; D’établir un plan d’urgence de retour des cadres et des exilés ; d’établir de retour des réfugiés tchadiens de par le monde ;
S’agissant de la réclamation, le groupe demande l’application des accords avec tous les politico-militaires de 2010 jusqu’à nos jours ; L’application effective du bilinguisme ; Doléances spécifiques des mouvements alliés.
Pour les garanties, le groupe demande l’inéligibilité de tous les membres du Conseil militaire de transition et du gouvernement aux prochaines élections issues du dialogue national ; de prise solennelle d’engagement et sans conditions, les répressions sanglantes et mortelles de toutes les manifestations pacifiques ; Le Qatar comme médiateur, la Libye, le Soudan, le Nigéria et le Rwanda comme observateurs ; la présence des organisations internationales comme témoins (l’Union africaine, Organisation des Nations unies, l’Union européenne).
Un Comité de suivi composé du Qatar, de la France, du Soudan, du Niger, de la Libye, de l’Union africaine, de l’Organisations des Nations unies, desreprésentants des politico-militaires et ceux du gouvernement sera mis en place.
Pour le groupe de Doha, Ce comité à pour mission de suivre l’application des dits accords jusqu’à l’amorce des institutions démocratiques.
Liste des signataires