Tchad : un groupe des partis politiques non participants au DNIS exprime son manifeste

Un groupe des partis politiques non participants au Dialogue national inclusif et souverain en cours a exprimé leur manifeste à travers une déclaration tenue lundi le 5 septembre 2022 à la maison des médias.

Ce groupe des partis politiques non participants, est composé du parti Africain pour la paix et la justice Sociale (PAP/JS), de l’Union des démocrates pour le développement et le Progrès (UDP) et enfin, le parti de Rassemblement pour la justice et l’Equité au Tchad (RAJET). Ces partis politiques ont exprimé leur manifeste relatif à l’absence de la crédibilité du Dialogue national inclusif et souverain. Les partis politiques tiennent pour ce présent manifeste à rendre public leur point de vue ainsi que les raisons pour lesquelles ils ont décidé de ne pas participer à ces assises.

Le porte parole de ce groupe des partis politiques M. Neatobei Bioli Valentin par ailleurs président du PAP/JS, a indiqué dans sa déclaration que ces partis politiques ne viennent pas au Dialogue pour exprimer leurs opinions, mais ils sont prêts à venir à un Dialogue organisé en toute équité pour apporter des solutions du Tchad et des tchadiens. Tout en considérant que l’équité de M. Gali Ngothé Gatta peut faire office d’un Comité ad hoc de pilotage, de réclamer un mécanisme à accepter consensuellement a-t-il déclaré.

Selon leur porte-parole, ce groupe des partis politiques non participants à ce Dialogue, se dit prêt à participer à ces assises si ces revendications objectives d’intérêt général et réaliste sont acceptées entre autres : de restaurer la souveraineté du Dialogue par une résolution spéciale des assises ; de rétablir l’équité dans la représentation en ce qui concerne le droit de vote ; de garantir un temps de parole maximum aux partis politiques pour leurs interventions relatives aux grandes problématiques sociopolitique ; de revoir pour le faire réexaminer et adopter de façon régulière le règlement intérieur, de convenir consensuellement de l’agenda en y intégrant l’accord de Doha au Qatar dans ses principes exigences renvoyées à la compétences du Dialogue a-t-il précisé.

Dans le cas contraire, le groupe est obligé à s’abstenir de cette agora dont la destination est continue aux vues des stratèges tout en engageant dans les prochains jours une vaste campagne de crédibilisation politique, juridique et diplomatique de ce Dialogue et de tous ces actes a-t-il conclu.

MOUNDAMAIDE Ndingalaou Eveline, stagiaire

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