Après les résultats du baccalauréat et la pression que l’Agence de Régulation de Communication Electronique et des Postes (Arcep) a mise sur les téléphones mobiles de faire identifications, les demandeurs des pièces d’identité leur affluent. Toutefois, les centres d’accueil de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS) ont du mal à satisfaire les usagers. La lenteur dans le processus de délivrance de ces pièces importantes met mal à l’aise les demandeurs.
C’est un parcourt du combattant de se procurer une pièce d’identité en ce moment à N’Djaména. Les centres d’accueil de l’Agence nationale des titres sécurisés grouillent du monde tous les jours. Malgré les efforts des agents de l’ANATS pour satisfaire la demande, les usagers se plaignent. Lombaye Menodji, demandeuse s’exprime : «
La carte d’identité que nous avons cela nous amène à faire des navettes depuis quelques jours pour nous faire filmer dans les centres des 8ème et 6ème se sont avérés vains. Nous trouvons qu’ici au 7ème arrondissement, il y a quand même de l’ordre et les choses sont mieux organisées».
Pour le chef du centre d’accueil des usagers du 7ème, Abakar Segue Arim, la première mission est d’accueillir les usagers de les aider à leur délivrer la carte ou passeport qui sont des documents de voyage et se procurer un numéro d’identification national. « Nous sommes ouverts et accueillants, ce sont les exigences du pays.
Nous avons neuf appareils à notre disposition pour enrôler plus de 250 personnes par jour. Or, nous enregistrons plus de 500 documents par jour », renseigne-t-il.
Tout de même, Abakar Segue Arim informe qu’il existe toujours des brebis galeuses parmi tant d’autres. Même les demandeurs ne se plaignent pas quant à la qualité du service que notre équipe offre. Nous avons laissé nos contacts en cas de force majeurs par exemple,
l’escroquerie, le versement de pot de vin et d’autres choses, nous allons mettre la main sur ceux qui se déguisent en agents pour arnaquer nos usagers. Mais, notre souci et objectif primordiaux est de faire identifier les usagers ».
Un membre de la commission chargée de la vérification des dossiers indique qu’une liste de présence établie par ordre d’arrivée est dressée pour le remplissage des fiche des usagers.
Après cette commission, le dossier validé est transmis au service de l’enrôlement afin d’attribuer un Numéro National d’Identification (NNI) à l’intéressé. Il faut rappeler que N’Djaména la capitale compte 7 centres.
Arnaud Bendoué, stagiaire
