Le secrétaire général de l’alliance des défenseurs des Droits humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), a fait la restitution des principaux enjeux de la rencontre internationale des associations des Droits de l’homme (ADH) et de la 73ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et de peuples tenue Banjul en Gambie. C’est à travers un point de presse tenu ce lundi 31 octobre 2022.
M. Abba Daoud Nadjedé, secrétaire général de l’alliance des défenseurs des droits humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), face aux défis de plus en plus nombreux et grandissants qui caractérisent les cas des violations des droits humains aujourd’hui, le réseau mondial des associations de Droits de l’homme refuse de se plier. Autant que ces formes de violations se perfectionnent et se varient, autant, les ADH réfléchissent et mettent en œuvre des outils d’adaptation et de lutte. C’est dans cet esprit que la rencontre de Banjul en Gambie, est convoquée et a servi de plateforme de haut niveau pour l’imprégnation et l’implantation des nouveaux outils entrant dans la capacitation de veille et d’action des ADH a-t-il déclaré.
L’objet de la rencontre était à double niveau. Elle consiste entre autres : d’outiller conséquemment les organisations invitées sur les techniques de plaidoyer axées sur les procédés et techniques de travail avec la Commission africaine de droits de l’homme et des peuples et ses mécanismes spéciaux ; de se familiariser avec la Commission des droits de l’homme et des peuples et ses mécanismes, de renforcer la capacité relationnelle avec les organisations des droits de l’homme et enfin d’élaborer la communication, la saisine et la plainte a-t-il expliqué.
Selon le secrétaire général de l’ADHET, la procédure de plainte à monter et l’introduire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, est une procédure dont les procédures doivent être maîtrisées pour aboutir aux résultats. Et ce fut le moment unique qui a permis aux organisations participantes de comprendre en détail les processus de communication devant l’africain commission tant en matière de règle de procédure et condition à observer et respecter, dans les techniques d’élaboration du système de suivi et plan d’action, le mandat de protection/communication à porter plainte devant la commission, la rédaction de la plainte, qu’en saisine ainsi que les situations urgentes.
Pour ce faire, l’ADHET condamne avec fermeté la plus absolue ces actes extrême qui sortent des cas classiques de violations des droits humains pour rentrer dans l’extrême gravité sur l’échelle de l’intolérance dont les poursuites devant les juridictions y habilités vont être enclenchées. La politique ne doit pas atteindre un tel niveau de violence meurtrière à cause des ambitions politiques de pouvoir des hommes. Elle a mis contribution ses ressources humaines et leurs expertises à même de l’aider a ouvrir une enquête autonome en vue de préparer un rapport conséquent visant à situer les responsabilités pour une éventuelle communication devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et d’autres y habilitées pour que la justice soit rendue aux victimes a-t-il martelé.
Par ailleurs, l’ADHET appelle le gouvernement de transition à l’initiative de rigueur dans la commission d’enquête qu’il a mis en place ou qu’il attend le débouche à la libération immédiate des personnes innocemment arrêtées dans la foulée des événements pour que celles-ci regagnent leurs familles respectives, a conclu le secrétaire général.
Achakir Abdelwakil