Les membres des associations des Droits de l’homme ayant participé à la 75è session du Comité des nations unies contre la torture (CAT), tenue du 30 octobre au 04 novembre 2022, ont restitué à travers une conférence de presse qui s’est déroulée ce samedi 19 novembre 2022 au siège de la Ligue tchadienne des Droit de l’homme (LTDH) à N’Djaména. L’objectif est de rendre compte à leur participation à ces assisses.
D’entrée de jeu, M. Adoum Mahamat Boukar, président par intérim de la LTDH, Mme. Morembaye Rose, rapporteur de l’association tchadienne pour la Promotion des droits de l’homme (ATPDH) et M. Laoutouin Lagasso, chargé de programme de la LTDH, ont tous d’abord rappelé que le Tchad a adhéré à la convention contre la torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants en 1995. Le 1er rapport, a été rédigé, soumis et examiné en 2009. Le 2é rapport périodique du Tchad devrait être présenté au plus tard ard le 15 mai 2013.
Pour des raisons élucidées, ce n’est qu’en 2022 que le Tchad présentera son rapport. L’examen du pays était prévu pour le 1er novembre 2022, mais compte du fait que la délégation gouvernementale tchadienne n’était pas présentée à Genève, la séance à été repoussée au 03 novembre 2022. Néanmoins, le Comité a permis à la diplomatie tchadienne à présenter le rapport en attendant l’arrivée de l’équipe du Tchad. Contre toute atteinte, malgré l’établissement de l’ordre de mission à la veille, la délégation a toujours brillé par son absence, sous prétexte que le vol Air France aurait été annulé le 03 novembre 2022 ont-ils expliqué.
Selon les conférenciers, cet incident inattendu, a amené la diplomatie tchadienne à Genève à tenter d’apporter les éléments de réponses approximatives aux questions posées par le Comité. Le Comité reçoit des informations de la part d’ONG à différents stades du processus de présentation des rapports. Il rencontre également ces organisations lors de la session d’examen du rapport pour lequel elles ont soumis des informations. ‘’Avant de présenter le rapport, nous avons exigé et obtenir du Comité l’examen sur les tueries du 20 octobre 2022. Nous avons fait brièvement le bilan de la manifestation. Puis avons présenté en date du 31 octobre 2022 quelques préoccupations contenues notre rapport périodique intitulé : (Tchad : tourner la page de la torture pour écrire une nouvelle histoire)’’ ont-ils mentionné.
Pour eux, les membres des ADH osent croire que leur participation est une réussite puisque toutes leurs préoccupations ont été prises en compte dans les questions posées par le Comité à l’Etat tchadien. Pour le cas de torture, le pays a maintenu au cours de la dernière décennie des institutions et structures favorables à la torture et aux aurait traitement se l’utilisation de la torture au Tchad comme une pratique généralisée et structurelle et non pas comme des faits isolés commis par certains fonctionnaires ont-ils conclu.
Dorsouma Alexis, stagiaire
