DIPLOMATIE :CRISE ACTUELLE SUR LE MARCHE ALIMENTAIRE MONDIALE

« L’Occident collectif » poursuit sa campagne de désinformation active visant à rendre la Russie responsable de la situation de crise actuelle sur le marché alimentaire mondial. Selon lui, la Russie est la seule responsable de la « famine mondiale à venir » en raison de la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires, des engrais et de l’énergie.

À son tour, la Russie est un participant fiable et responsable du marché alimentaire mondial, l’un des principaux fournisseurs de produits alimentaires aux pays qui en ont besoin.
Les experts internationaux confirment de plus en plus la thèse selon laquelle les causes profondes de l’inflation alimentaire sont les « distorsions » de l’économie mondiale, les erreurs systémiques et les mauvais calculs dans les politiques macroéconomiques, énergétiques et alimentaires des principaux pays occidentaux.

Les catastrophes climatiques, la pandémie et les sanctions unilatérales massives contre la Russie ont exacerbé ces tendances négatives, aggravant ainsi le déséquilibre des marchés mondiaux, principalement pour les produits agricoles.

Pour sa part, la Russie continue de remplir de manière responsable et de bonne foi les obligations qui lui incombent en vertu des contrats internationaux d’exportation de produits agro-industriels, d’engrais, d’énergie et d’autres produits d’importance critique.

La Russie est bien consciente de l’importance de fournir des biens socialement importants, y compris des denrées alimentaires, pour le développement socio-économique des États d’Asie, d’Afrique, d’Amérique Latine et du Moyen-Orient.
La Russie a suivi les mêmes considérations dans le processus de conclusion des « accords d’Istanbul » sur l’exportation sans entrave de céréales ukrainiennes et la suppression des restrictions unilatérales sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais. La Russie respecte strictement ses engagements en partant du principe que l’augmentation de la fourniture de nourriture répond avant tout aux intérêts de la population des pays les moins développés dont la solvabilité en matière d’importation est insuffisante et dont l’autosuffisance alimentaire est faible.

Toutefois, seule une petite partie des produits alimentaires (principalement des cultures de fourrage – maïs, soja, colza et graines de tournesol) est exportée vers les pays en développement. La majeure partie des céréales est exportée exclusivement vers l’Union Européenne et d’autres pays développés. Ces exportations ne résolvent pas les problèmes alimentaires des pays qui en ont réellement besoin; seuls 8% de l’ensemble des exportations alimentaires ukrainiennes leur sont destinés.

Les conclusions abstraites de l’Occident, selon lesquelles l’exportation vers les pays développés « augmente l’offre sur le marché mondial » et contribue ainsi à atténuer la crise dans les pays en développement, ne résistent pas à la critique et relèvent de l’hypocrisie pure et simple.
La mise en œuvre de la deuxième partie des « accords d’Istanbul » visant à promouvoir les produits alimentaires et les engrais russes sur les marchés mondiaux revêt l’importance particulière du point de vue de la sécurité alimentaire mondiale.

Les producteurs et exportateurs russes sont toujours confrontés aux problèmes des transactions financières, aux difficultés logistiques et aux coûts d’assurance excessifs. Il n’y a toujours pas de tendances positives significatives dans la réduction des obstacles aux produits russes.

Le seul moyen efficace de normaliser les exportations russes de céréales et d’engrais vers les pays qui en ont besoin est d’inclure dans la législation des pays et associations occidentaux (principalement l’Union Européenne) des dispositions claires qui lèveraient toute interdiction, y compris indirecte, d’importer et de transporter des produits agricoles et des engrais russes, ainsi que d’assurer les transactions avec ceux-ci. C’est la seule façon d’apaiser les craintes des entreprises étrangères qui hésitent à coopérer avec les producteurs russes en raison de la menace de poursuites pour contournement des sanctions, et de créer ainsi les conditions permettant de remédier à ce problème mondial.

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