L’université Virtuelle du Tchad et le Centre international de mathématiques pures et Appliquées (CIMPA), lancent la 1ère édition de l’école de recherche scientifique ce mardi 3 janvier 2023 à la bibliothèque nationale. Elle est placée sous le thème : ‘’Modélisation mathématique et statistique de systèmes complexes’’
Pour le Président, de l’université Virtuelle du Tchad M. Mahamat Charfadine Salim, cette rencontre est l’aboutissement d’un travail collectif considérable entreprit depuis quelques mois par les équipes de l’université Virtuelle du Tchad et de l’université d’Etat de la Californie. Cela prouve à suffisance que les tchadiens sont capables d’organiser des grands événements de haut niveau a-t-il martelé. L’école de recherche à pour objectif de former les jeunes chercheurs africains et tchadiens en mathématique. Elle permettra d’offrir aux jeunes des opportunités d’échanges et de collaboration avec d’immigrants experts du Tchad d’ailleurs a-t-il dit.
En ouvrant les travaux, la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Mme BAIRRA Assane, les mathématiques constituent un socle important de la pensée et de la logique humaine, en ce sens qu’elles font partie intégrante de nos tentatives de compréhension du monde et de nous-même. Elles ont longtemps été utilisées pour comprendre les phénomènes physiques afin de prédire leur évolutions dans le temps, a fait savoir la secrétaire.
Pour elle, les mathématiques recouvrent plusieurs dimensions, dont la modélisation. La modélisation est un concept important permettant la représentation mathématique de systèmes naturels afin de mieux appréhender leurs caractéristiques et prédire leur comportement. La transhumance des bétails, le système immunitaire, les ravageurs de culture, les insectes nuisibles ou encore la gestion durable des agrosystèmes, constituent des exemples de systèmes complexes qui peuvent être modélisés mathématiquement. Ces modèles peuvent servir d’outils d’aide à la décision pour endiguer les menaces qui pèsent sur ces secteurs a-t-elle expliqué.
Selon elle, cette école de recherche n’est pas une rencontre ésotérique entre mathématiciens. En effet, au cours du déroulement de cette école les participants prévoient de comprendre et de caractériser les problèmes concrets ancrés dans les réalités de l’Afrique subsaharienne a-t-elle signifié.
Par ailleurs, la secrétaire d’Etat incite les jeunes chercheurs à profiter de cette école de recherche pour engranger des connaissances pointues en matière de modélisation mathématique et statistique de systèmes complexes. Les jeunes chercheurs doivent également profiter de l’école pour tisser des liens avec les experts afin de bénéficier d’un encadrement de haute tacture permettant de lancer leur carrière a-t-elle conclu.
Achakir Abdelwakil
