L’association Harmonie pour l’assainissement et le développement (ASHAD) une ONG locale en collaboration avec la plate-forme GenEgalitéECCAS organise du 23 au 24 septembre 2021, un atelier sur le renforcement du plaidoyer transfrontalier et de la construction d’alliance féministe au sein des pays des coalitions d’action pour la campagne génération égalité. Les travaux se déroulent à l’hôtel la Résidence de N’Djaména.
Les objectifs de cet atelier sont entre autres de renforcer les capacités des acteurs du mouvement de la plate-forme GenEgalitéECCAS et des décideurs d’engagement des coalitions d’action à saisir les opportunités d’un activisme soutenu sur les coalitions d’action ; d’identifier et renforcer un activisme féministe transfrontalier intergénérationnel ; la collaboration et la construction des mouvements ; de définir et contribuer au développement d’une voie féministe pour le développement et la mise œuvre du cadre de responsabilité post-FEM.
La coordinatrice de la plate-forme GenEgalitéECCAS Mme. Zoneziwoh Mbondgula Wondien dans son intervention a tout d’abord rappelé que, GenEgaliteECCAS est un mouvement féministe créé en 2018 particulièrement axé sur l’augmentation et la participation significative des femmes, des filles et des personnes des pays de la Communauté Economique Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour faire partie des processus d’égalité des générations à tous les niveaux a-t-elle précisé. Selon elle, le processus d’égalité des générations sont un processus qui a commencé en 2019, s’appuyant sur 25 ans depuis l’adoption de la déclaration de Beijing, à pour objectif de rassembler les acteurs du changement de tous âges et genres, du monde entier pour s’attaquer à l’affaire inachevée de l’autonomisation. Les femmes et les filles à travers une approche multipartite et interconfessionnelle a ajouté la coordinatrice.
Chaque coalition d’action est dirigée par un groupe de partenaires ou de dirigeants qui ont travaillé ensemble pour cocréer des plans d’action. Il vient de noter qu’il y a plus de 100 décideurs mondiaux et 65 leaders de coalitions approuvés et enregistrés par ONU Femmes, environ 10% sont basés en Afrique et moins de 3% sont de la sous-région CEMAC et CEEAC de l’Afrique francophone pour la coordinatrice, cette réunion stratégique à un moment comme celui-ci est très important elle nous donne l’occasion de discuter et d’identifier les moyens de nous positionner au mieux au sein de la CEMAC pour faire du change transformateur conçu pour accélérer l’égalité des sexes a-t-elle martelé.
En ouvrant cet atelier, la directrice de l’encadrement et d’appui technique aux organisations féminines représentante madame la ministre de la Femme, Mme. Haoua Hassan Mahamat, il est des domaines dans lesquels nous pouvons plus attendre que les choses changent d’elle-même, parce qu’elles ne changent pas. L’égalité femmes-hommes à fait de progrès en soixante-dix ans sans doute, qu’en plusieurs millénaires affirme-t-elle. Mais la plus grande erreur selon elle, serait de croire qu’elles ont accompli l’essentiel. Cette rencontre se veut une vitrine de plaidoyer de dialogue et de coopération, de promotion de genre de manière générale et en particulier de l’autonomisation économique des femmes.
Par ailleurs, la représentante du ministre de la Femme a rassuré de la disponibilité de son institution à prendre la mesure nécessaire de la mise œuvre de suivi de recommandations qui suivront de cette assise a-t-elle conclu.
Cet atelier regroupe trois (3) pays de la CEMAC qui sont : Le Cameroun, le Gabon et le Tchad.
Achakir Abdelwakil Abdallah