A travers un point de presse tenu ce vendredi 14 janvier 2022 à N’Djaména, le Mouvement de douze Revendications (M12R) entend organiser des marches prévues les 02 au 03 février 2022 des marches contre le Conseil militaire de transition et le Dialogue national inclusif en cours.
Le porte parole du Mouvement de douze revendications Natoï-Allah Ringar, a déclaré dans son discours liminaire que le Dialogue national inclusif devient un piège car c’est du folklore tout est déjà arrêté, pire ils ont exclu les grandes figures de lutte militaire aussi, excluant les prises en comptes des points de vues des grandes forces vives de la nation comme le M12R et autres lors d’une rencontre avec le Comité d’organisation du Dialogue national inclusif (CODNI) regroupant les chefs des partis politiques.
Ce désespoir conduit le M12R a entreprendre quelques points entre autres d’organiser des marches prévues les 02 et 03 février 2022 prochain, de l’annulation du Dialogue national et le départ de la France du Tchad.
Le M12R demande aux tchadiens et tchadiennes désirant la liberté de marcher le 02 et 03 février 2022 pour revendiquer un Président de la République civile pour un vrai Dialogue. Selon lui, le peuple a longtemps souffert sous le règne du Maréchal du Tchad avec des organisations de Dialogue et forum avec des objectifs de gérer le pays avec bras de fer. Après sa mort, la France installe son fils comme Président du Conseil militaire de transition avec un agenda caché de présider le Tchad pendant des décennies. ‘’ Le peuple n’est tchadien n’est pas prêt pour la souffrance, sortons et manifestons jusqu’à la déstabilisation du CMT’’ a lancé en ce terme.
Pour ce faire, le M12, qu’aucun vrai Dialogue ne peut s’organiser sous le règne d’un chef d’Etat militaire, le présent dialogue est une mise en scène pour crédibilité le CMT et de lui donner un mandat de gérer le Tchad pendant des dizaines des années. Le M12R demande aux tchadiens résident au Tchad et ceux de la diaspora de rejeter ce dialogue car c’est un piège informe -t-il.
Par ailleurs, le M12 précise que l’accord entre la France et le Tchad signé le 26 décembre 1959 est expiré et le CMT n’a pas ce pouvoir pour le prolonger, le Mouvement refuse la prolongation de cet accord. La France doit quitter le pays et dédommager les victimes tchadiens de leur crime de Chokoyen à Abéché, de Bounagalo, Bebalem conclu-t-il
Achakir Abdelwakil Abdallah