Le président de la Dynamique citoyenne pour la protection des droits des Consommateurs (DCPDC), a animé une conférence de presse ce mardi 2 août 2022 à la maison des médias, relative au soupçon de la présence des aflatoxines dans les farines produites par la société CPL transformation « YES Maïs » misent sur le marché.
D’entrée de jeu, le président de la Dynamique citoyenne pour la protection des droits des Consommateurs (DCPDC) M. Moussa Mahamat Mahadi, suites à diverses plaintes des consommateurs particulièrement sur les réseaux lesquelles plaintes portent sur une altercation de la qualité des produits de la marque CPL Transformation Entreposage et Travaux Alimentaires Sarh, la DCPDC a diligentéune enquête avec la production à l’appui. Depuis un certains temps, des informations sont véhiculées ça et là, faisant peser un doute sur la qualité des denrées alimentaires estampillés « YES », dont la société est la maison-mère a-t-il déclaré.
En date du 26 juillet 2022, pour les besoins de clarification, la DCPDC accompagnée d’un huissier assermenté, s’est dépêchée dans les locaux de la société CPL afin de procéder au prélèvement des échantillons des produits de maïs ( son, agraire et farine). Pour la préservation de la santé du consommateur mais également pour le besoin de la manœuvre, nous étions accompagnés du représentant local de l’HYDRAC SA. Il fût procédé au prélèvement des échantillons à la présence d’un huissier, lesquels par le soin du délégué local de l’HYDRAC, seront acheminés sur Douala en vue de la contre expertise a-t-il ajouté.
Selon lui, en se basant sur les résultats d’analyse obtenus par la société HYDRAC SA à Douala au Cameroun, en ce qui concerne l’échantillon de graine de maïs, la teneur en aflatoxines est de 0,48 qui est inférieure à la limite recommandée, c’est-à-dire, 10,0 ug/kg au maximum, puis la teneur en aflatoxines de l’échantillon du son de maïs est de 0,27ug/kg c’est-à-dire, elle est inférieure aussi à la limite recommandée qui est au maximum 4,0 ug/kg et en fin la teneur en aflatoxines de l’échantillon de la farine de maïs est de 0,48 ug/kg c’est-à-dire inférieure à la limite recommandée. Toutes ces analyses sont dans la fourchette acceptable, selon les normes européennes relative au règlement. La DCPDC fidèle à ses engagements de promouvoir la préservation de la santé publique, et défendre les intérêts du consommateur et forte raison sur les questions liées à la santé comme le cas actuel a-t-il renchéri.
De ce qui précède, tout en prenant acte des résultats des analyses des farines de la société CPL transformation, la DCPDC se réjouit des dites conclusion et appelle à la modération des acteurs pris dans la spirale de ce fâcheux fait de société. La DCPDC exhorte les pouvoirs publics à jeter un regard inquisiteur surtout les produits alimentaires de première nécessité en particulier l’eau (STE), les jus, les pattes alimentaires, les fruits, les produits laitiers, les riz qui malheureusement leur provenance, leur fabrication et la composition de leur ingrédient semblent constituer une véritable zone d’ombre et un enjeu majeur de santé publique pour ces derniers.
Aux termes de leur investigation, la DCPDC d’ores et déjà, rassure par ailleurs les consommateurs que la teneur aflatoxines des farines de marque « YES » obéit aux normes en la matière confère le rapport d’analyse de HYDRAC SA du Cameroun. Elle exhorte à cette dernière à se conformer à la législation en vigueur régissant l’activité de la production alimentaire en République du Tchad et surtout à agir d’avantage dans le sens de la transformation quant-à la qualité de ses produits mis sur le marché a conclu le président de la DCPDC M. Moussa Mahamat Mahadi.
Achakir Abdelwakil