La présidente de l’association ‘’Tchad mon pays’’ à travers un point de presse animé le mercredi 28 septembre 2022 à N’Djaména, s’oppose catégoriquement à la notion du fédéralisme.
Mme. Mouna Kallimi Sougui, présidente de l’association ‘’Tchad mon pays’’ dans sa déclaration, a mentionné qu’ à l’instar des autres jeunes, elle n’a pas eu la chance de participer à ce grand rendez-vous de l’histoire, mais elle est imposée de suivre cette assise. Paix cohésion sociale et la réconciliation nationale ; forme de l’Etat, constitution, réhabilitation institutionnelle et processus électoral ; droits humains et libertés fondamentales ; politiques publiques et sectorielles ; questions sociétales selon elle, ces thématiques donnent la formulation obéit à une préoccupation académique, qu’opérationnelle ne prenant pas en compte les axes et prioritaires stratégiques de l’Etat, constituent le socle des travaux du Dialogue national inclusif et souverain. La question de la forme de l’Etat imposé au débat comme étant une idéologie politique au lieu de résoudre le problème est devenu un problème aux assises.
Pour elle, en inscrivant la question de la forme de l’Etat comme thématique, le Comité d’organisation du Dialogue national inclusif est passé ‘’consciemment ou inconsciemment’’ a côté du vrai Dialogue de la crise tchadienne, dont la gouvernance constitue à la fois la matrice et le facteur amplificateur. ‘’Je ne suis pas ceux qui pensent que tout va bien dans notre pays. L’explication la plus plausible du projet fédéraliste et de dire cette vision, est la résultante conséquence d’une colère, d’un ras le bol découlant de la nature, de la gouvernance ayant plongé le pays durant six décennies sans la précarité et une insécurité grandiose’’ a-t-elle lancé en ce terme la présidente de l’association.
Le fédéralisme au de-la de sa définition constitutionnelle qui signifie répartition du pouvoir entre le nouveau inférieur (Etat fédéré) et le nouveau supérieur (Etat fédéral), n’est autre que le symbole de repli identitaire, confessionnel et régional. La jeunesse tchadienne qui suit le Dialogue national inclusif et souverain par patriotique et engagement, pense que soumettre la question de la forme de l’Etat à un référendum, c’est au mieux enraciner, se intérioriser et faire entrer dans les mentalités et les symptômes de division, de la cassure de ce pays et de sa dislocation. La plénière du Dialogue doit se prononcer sur cette question et non la rejeter au peuple tchadien. Ce pays n’a pas besoin d’être embarquer dans le fédéralisme a-t-elle conclu.
Achakir Abdelwakil