Le Mouvement citoyen Top 20 octobre ‘’Stop à la dynastie au Tchad’’ a animé un point de presse ce vendredi 4 novembre 2022 à N’Djaména à la marche d’honneur de gloire en mémoire des manifestants tués le 20 octobre suite à l’appel des partis politiques et des associations de la société civile pour le non renouvellement de la Transition.
Le porte-parole du Mouvement Citoyen Top 20 octobre ‘’Stop à la dynastie au Tchad’’ le pasteur Djimas Yongar dans sa déclaration liminaire, a indiqué que le pays est fondé sur les principes entre autres : de la démocratie, de la liberté d’expression, d’association et des manifestations garanties à tous. Mais hélas, ces valeurs sont ignorées par le Président de Transition. Celui-ci n’a aucun respect des droits de vie des tchadiens ( l’événement du 20 octobre et celui d’Abéché), détruit la sauvegarde de l’unité nationale, l’ordre public et les bonne mœurs au Tchad.
Selon le porte parole, le Mouvement citoyen Top 20 dit non et non au Président de Transition et lui rappelle que le Tchad est une République souveraine, indépendante, laïque, sociale, une et indivisible. La souveraineté appartient au peuple et non à un crépuscule de 1400 personnes réunies au tour d’un soit disant Dialogue national inclusif et souverain de 45 jours voulant ensuite de faire force ou de gré imposer leur décision de 17 000 000 de franc CFA a fait savoir Djimas Yongar.
Pour ce faire, le Mouvement citoyen Top 20 ‘’Stop à la dynastie au Tchad’’ clame haut et fort que les péchés des 1400 personnes réunies pendant 45 jours de Dialogue de falsification du Tchad à pour résultat énuméré en douze points à savoir : l’assassinat de plus de 200 compatriotes tchadiens le 20 octobre 2022 par un coup d’Etat organisé par le Président de Transition ; Général Mahamat Idriss Deby Itno ; enlèvement et disparition de plus de 200 compatriotes ; déchirure du tissu social pour l’unité ; le recul du pays de 43 ans ; élévation de la propagande à caractère ethnique, tribal, régional, confessionnel qui porte déjà atteinte à l’unité et à la démocratie pluraliste ; la paralysie totale des partis politiques et leurs regroupements ainsi que celle des associations de la société civile ; la paralysie et l’exercice du pouvoir qui est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ; l’agonissement des libertés et les droits fondamentaux reconnus et aussi leurs exercices qui garantis aux citoyens les bonnes conditions et formes prévues par la constitution et la loi ; règne de l’inégalité entre les tchadiens de deux sexes qui ont les mêmes droits et devoirs pire ceux-ci sont tués et jetés dans le fleuve ; l’absence de l’Etat, c’est de la jungle l’Etat de nature, les forts tuent, enlèvent, égorgent et jette au fleuve ; privation des droits à la vie aux tchadiens ; la vie humaine n’est pas sacrée, mais devenue vulnérable a-t-il cité.
Par ailleurs, le porte parole souligne que toutes les différentes formes de sévices subies par les manifestants doivent être écrites en lettre d’or dans l’histoire a-t-il conclu.
