Le Collectif des organisations des jeunes de la province du Chari-Baguirmi, a tenu ce samedi 24 décembre 2022, une assemblée générale réunissant les ressortissant de cette province pour faire le compte rendu de leur rencontre avec les autorités afin qu’une solution soit trouvée à leurs revendications s’agissant du 5% des revenus destiné à cette dernière détenu par le Sultan Mbang Hadji Woli qui est le Comité de gestion de 5%.
Le coordonnateur du Collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi M. Abdelkadre Djibia dans son compte rendu à l’assemblée générale, a souligné que les choses traînent toujours jusqu’à présent que les concernés ne prennent pas au sérieux ou soit les autorités sont complices. Le Collectif dénonce les allégations mensongères de Mbang Hadji Woli à la population de Bodoro qu’il avait construit avec ce 5%, une école à Djoudjou, à Mouddou, à Mafandé et la construction de la mairie de Bousso non achevé. Ce que Mbang Hadji Woli a oublié que nous somme dans une République et dans une République, le chef traditionnels doit s’occuper des affaires traditionnelles, a indiqué le coordonnateur.
« Lui en tant que membre du Conseil national de Transition, s’il ne connaît pas ses prérogatives qu’il se taise, non comment comprendre qu’un représentant du Chari-Baguirmi à l’assemblée nationale qualifié la jeunesse de ladite province de Angourassa (fourni) wa Doubane (mouches), Mbang Hadji Woli ne mérite pas de nous représenter entant que population du Chari-Baguirmi », a-t-il lancé en ce terme. Le Collectif adresse au Président de Transition que la jeunesse du Chari-Baguirmi n’acceptera jamais que l’argent de 5% des revenus pétroliers serviront à payer les dettes de M’bang Hadji Woli, parce que il a affirmé haut et fort qu’il est endetté. Il risquerait d’être arrêté. La jeunesse du Chari-Baguirmi ne se reconnaisse pas dans ses dettes au moment où la province à besoin des infrastructures, structures sanitaires et scolaires adéquats, un plateau technique dans les centres de santé a-t-il ajouté.
Selon le coordonnateur, ce que le Collectif réclame, n’a rien avec la politique ni contre le gouvernement moins encore contre un individu, c’est une question de droit social de la population, il s’agit d’une male gestion d’une chose qui appartient à tous les Chari-Baguirmiens.
La revendication du Collectif reste toujours les mêmes : Mbang Hadji Woli doit dégager du 5% des revenus ; le Collectif veut le bilan des 9 ans d’activités de 5% et enfin, le respect du décret 1911.