Education – Une cérémonie du lancement officiel du projet « Briser les barrières d’accès à l’éducation des filles et adolescentes au Tchad » a eu lieu ce jeudi 25 mars 2021 à l’hôtel la Résidence.
Cette initiative vise a renforcer l’accès des filles et des adolescentes à une une éducation de qualité à travers un paquet intégré de services destinés à faciliter l’accès à améliorer les conditions d’apprentissage et à rendre l’environnement d’où sont issues ces filles et adolescentes plus favorables à leur maintien dans le système éducatif au niveau du Lac et du Logone Oriental.
Pour le directeur de l’alimentation, de la nutrition et de la santé scolaire M. Taha Hamid Mahamoud a dans son discours se réjouit de l’exécution de ce projet qui vient appuyer les efforts du gouvernement tchadien dans l’amélioration des conditions d’études notamment,
la scolarisation des filles dans les zones d’intervention du projet a-t-il indiqué.
M. Pascal Diro, chef de programme adjoint opération du Programme alimentaire Mondial (PAM) pour sa part, a souligné que le Programme alimentaire Mondial, des Nations Unies, le Fond des Nations Unies pour l’Unicef et le Fond des Nations Unies pour la population appuient le gouvernement du Tchad pour renforcer l’accès des filles et adolescentes à une éducation et une santé de qualité. « Nous savons qu’au Tchad , 62% des femmes ne sont jamais allées à l’école alors que cette proportion est de 41% pour les hommes. Le passage du primaire au secondaire est un moment critique dans la vie d’une fille. Une fille sur quatre (4), d’entre 20 et 24 ans, a été mariée avant 15 ans » a-t-il déploré.
Selon lui, l’éducation des filles et adolescentes est nécessaire pour un développement durable, car une femme instruite peut prendre sa vie en main et participer au développement de son pays a-t-il déclaré.
En lançant officiellement le projet, le directeur général représentant le ministre de l’Education nationale et de la Promotion Civique M. Mahamat Seid Farah, a tout d’abord remercier les partenaires pour leurs appuis louables toujours manifestés à l’endroit des couches vulnérables parmi lesquels les enfants scolaires. Le directeur général a souligné que l’accès aux services sociaux de base et la qualité de l’éducation restent un des défis majeurs au Tchad. La population scolarisable qui représente 33% de la population totale, évolue à un rythme de croissance élevé contrariant les efforts titanesques accomplis par l’Etat a-t-il précisé.
Cependant, les effectifs scolarisés ces dix (10) dernières années dans tous les cycles d’enseignement à un ryt moyen annuel variable de 8% à 12% pendant que la couverture scolaire de chaque cycle reste faible-t-il conclu le directeur général dudit département M. Mahamat Seid Farah.
Achakir Abdelwakil
