Tchad : La SONAPCO sensibilise les jeunes sur la paix et le vivre ensemble

Solidarité nationale pour la paix et la Cohabitation pacifique (SONAPCO) a organisé ce vendredi 28 mai 2021 après midi une causérie débat sur la paix et le vivre ensemble. C’était à la maison des jeunes de NDjari situé dans la commune du 8è arrondissement en présence du maire, du député et bon nombre des jeunes venus pour la circonstance.

Après le décès du Maréchal du Tchad, le pays traverse des moments difficiles de son histoire et la cohabitation pacifique est menacée. C’est dans cette optique que SONAPCO sensibilise les jeunes dans les différents arrondissements à travers des causérie débats pour le vivre ensemble et la cohabitation pacifique sans distinction.

Le maire de la commune du 8è arrondissement Mme. Fatimé Yaya Abdallah et le député de ladite commune M. Abdoulaye Choua dans leurs interventions ont d’abord remercié les initiateurs de ce grand événement pour la paix avant d’exhorter les jeunes d’être toujours responsable ont-ils indiqué.

Le coordonnateur du SONAPCO M. Abdraman Mahamat Abba, «Nous voulons parler du vivre ensemble, pour vivre ensemble, il faut d’abord reconnaître la valeur de l’autre, se reconnaître dans l’autre, c’est d’accepter que d’autres personnes soient différentes de soi, qu’elles pensent et vivent de manière différente des siennes » a lancé en ce terme à l’assistance.
Le Tchad est un pays de diversités ethnique, culturelle, linguistique et religieuse, vit actuellement selon le coordonnateur, une crise du vivre ensemble. La montée de l’intolérance, de la haine et des violences multiformes dans la coexistence des communautés doit interpeler tout le monde a-t-il ajouté.

Après échange, le coordonnateur du SONAPCO a rappelé que la guerre civile de 1979 a fait des milliers des victimes parmi les civils et les militaires. Des milliers des tchadiens ont fuient le pays pour se réfugier dans les pays voisins. Donc, il demande plus jamais ça cette histoire entre chrétiens et musulmans ou le Nord et le Sud, il faut l’enterrer le pays a besoin des ses fils et filles pour son développement a-t-il conseillé.

Achakir Abdelwakil

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