Le ministre de la Sécurité Publique et de l’immigration et celui des Transports Terrestres et de la Sécurité Routière, ont conjointement animé un point de presse ce jeudi 23 mars 2023 autour de la gestion de la circulation et la sécurité routière dans la Ville de N’Djamena.
Le ministre de la Sécurité Publique et de l’immigration M. Mahamat Charfadine Margui et le ministre des Transports Terrestres et de la Sécurité Routière Mme. Fatimé Goukouni Weddeye, ces derniers temps, on enregistre plusieurs cas d’accidents de la voie publique causant ainsi des pertes en vies humaines. Cette situation préoccupe le gouvernement au plus haut niveau, en particulier le Premier ministre de Transition, chef du gouvernement d’Union nationale qui initie depuis le mois de novembre 2022, des rencontres périodiques avec l’ensemble des acteurs concernés, pour échanger avec eux sur la stratégie à mettre en place ont-ils rappelé.
Selon eux, dans un contexte d’accélération rapide de l’urbanisation de l’agglomération de N’Djaména, la congestion croissante du trafic qui est la conséquence directe de cette désorganisation de la circulation dans la cité capitale. A certaines heures à N’Djaména, il est presque impossible de circuler en voiture à cause des bouchons à n’en plus finir. Aux heures de pointe conduire devient un véritable cauchemar pour les usagers. Habituellement, on constate pendant le mois de ramadan des embouteillages supplémentaires qui viennent aggraver davantage la mobilité urbaine.
En guise de solution à cette congestion routière, les pouvoirs publics sont amenés à prendre les mesures urgentes suivantes :
Au titre de la gestion de la circulation routière : d’ouvrir la voie de contournement (sectionnement du GBA) au niveau de la jonction avec l’avenue général Ali Ibrahim (Rue de 30m), en face de la Station 3SH ; de renforcer la présence des forces de l’ordre sur certaines intersections à grande affluence aux heures de pointe, notamment les viaducs et certains Rond-point ; de s’assurer du bon fonctionnement des feux tricolores ; d’engager l’ONASER et les volontaires en appui aux forces de l’ordre pour distribuer des flyers et des prospectus, ayant des messages de prévention routière.
Toujours selon eux, particulièrement en ce mois de Ramadan, un plan de riposte et de gestion de trafic est mis en place. Lequel plan de riposte, se traduit également par la sécurisation des personnes et de leurs biens.
Au titre de la sensibilisation : de mener une campagne sur le terrain et à travers les médias publics et privés sur les mesures urgentes prises ; d’impliquer les leaders religieux à travers les prêches et certaines associations de la société civile sur le comportement des usagers de la route par une action citoyenne.
Pour les deux ministres, cette synergie d’actions interministérielles se poursuivra par les mesures à prendre à moyen et à long termes à travers un plan d’action pour renforcer la sécurité routière et la gestion de la circulation dans la cité capitale.
Par ailleurs, les pouvoirs publics invitent les usagers de la route à se munir de tous les documents exigibles pour se mettre en route avec une voiture, notamment : son permis de conduire, sa fiche technique et son assurance. Le respect des mesures prises requiert l’adhésion de tous à travers un comportement coopératif et responsable, ont-ils conclu.