A travers un communiqué publié ce jeudi 11 mais 2023, par le secrétaire général de DAR-AL-ASSALAM, une organisation de défense des droits de l’homme, de Développement social et d’assistance humanitaire M. Franck Nakingar Djirangaye, indique que depuis bientôt deux (02) mois, les populations autochtones de la province du Logone Oriental, font l’objet des attaques ciblées dans les villages par les groupes armés incontrôlés et qualifiés d’éleveurs nomades. Si par le passé, les conflits éleveurs-agriculteurs se déroulaient dans les champs à cause de bœufs ayant dévasté ces champs, cette nouvelle stratégie d’attaque des villages ressemble fort au système des groupes terroristes du Mali et du Burkina-Faso.
Selon le communiqué, des sources concordantes venant des victimes paysannes illustrent que certains membres de ces groupes armés sont habillés en tenue militaire avec des armes de guerre, et ce qui est surprenant, cette situation ne préoccupe aucunement le Président de transition et son gouvernement d’Union nationale qui s’active á désunir davantage le Tchad par des déviants de gouverneurs pendant qu’il signait un accord de paix à Mangalmé et un massacre signalé dans le Logone Oriental, précise le document.
Face à ce constat, DAR-AL-ASSALAM informe l’opinion nationale et internationale que le silence des autorités de transition explique leur complicité avec les auteurs des massacres. A ce jour, plus de 23 villages incendiés et ses populations survivantes sont à la merci de la nature. Pour ce faire DAR-AL-ASSALAM lance un appel pressant aux organisations internationales humanitaires et aux philanthropes, de venir en aide d’urgence à ces populations afin qu’ils puissent reprendre les activités agricoles, pour minimiser une famine déjà inévitable l’année prochaine dans cette province ajoute le communiqué.
S’agissant de la justice à rendre aux victimes, DAR-AL-ASSALAM exige une enquête indépendante et internationale conduite composée des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme, des représentants de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), du ministère de la justice et de l’ordre des avocats du Tchad .
Par ailleurs, DAR-AL-ASSALAM exige du gouvernement de transition, une assistance d’urgence pour les survivants de ces massacres afin de réinstaller en toute sécurité dans leurs villages respectifs, conclu le communiqué.