Tchad : le GCAP ne reconnaît pas le CNT, la Cours Suprême, le Conseil Constitutionnel et l’ANGE

A travers un point de presse animé ce jeudi 08 février 2024 à N’Djaména, le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) et la plateforme républicaine, ont affirmé la non reconnaissance des instruments de confiscation du pouvoir à savoir : le Conseil national de Transition CNT), la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel et l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE).

M. Maxe Kemkoye, l’un des membres du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), a indiqué dans sa déclaration que le peuple a rejeté sans équivoque cette constitution qui s’inscrit dans le but de confisquer le pouvoir. Face à cet acte anti démocratique et désobligeant qui va définitivement compromettre la vie démocratique et les libertés des tchadiens et les amener à payer un lourd tribut.
La mise en place de l’Agence nationale de gestion des Élections (ANGE), ce n’est totalement pas le cas ni en attributions, organisation ou fonctionnement.

Ce n’est ni plus, ni moins qu’un instrument de fraude et de confiscation du pouvoir, composé entièrement et totalement des l’audateurs triés pour leur compétence et capacité à servir sur un plateau d’or la prochaine victoire calculée et assurée du Président de Transition comme ce fut avec la Commission nationale chargée d’organisation du référendum constitutionnelCONOREC) à l’effet d’assurer le passage en toute sécurité du pouvoir, a fait savoir M. Max Kemkoye.

Selon le GCAP, étant donné que le déni de justice devenu la règle dont fait montré la Cour Suprême ou il n’y a aucune possibilité de recours pour attaquer ces textes, et eu égard à ces raisons éclairées et démontrées, les partis politiques membres du GCAP, déclarent solennellement et vivement ne pas reconnaître le Conseil national de Transition (CNT), la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel et l’Agence nationale de gestion des Élections (ANGE) etc. Les motifs sont clairs, a-t-il dit.

Par ailleurs, le GCAP, invite instamment activement les organisations politiques et de la société sérieuse, à en faire autant pour sauver la République, la démocratie, les libertés publiques et politiques. Choisir de ne pas s’engager, se condamner et condamner l’avenir des enfants tchadiens contraints au chômage de masse, au désespoir et à la mort précoce, c’est choisir délibérément d’hypothèquer sans possibilité de retour et de correction, la vie de la nation et l’avenir de tout le peuple tchadien, a-t-il conclu.

Achakir Abdelwakil

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