Le Collectif des organisations des jeunes de la province du Chari-Baguirmi (COJCB) à travers un point de presse animé ce samedi 10 février 2024 pour informer l’opinion national et internationale d’une question cruciale qui affecte profondément la population de ladite province ainsi que l’intégrité de la gouvernance dans le pays. Malgré la dissolution du Comité de gestion des 5% des revenus pétroliers.
Le coordinateur du Collectif des Organisations des Jeunes du Chari-Baguirmi M. Abdelkadre Djibia, il est consternant de constater que, même après la dissolution, le Comité de gestion persiste dans ses pratiques discutables, dilapidant les précieux revenus pétroliers dans des projets qui ne bénéficient guère à la population. Ces fonds étaient censés être alloués au développement et aux services sociaux de base pour soulager la souffrance de notre peuple, qui endure des conditions de vie précaires, marquées par la soif, le manque d’infrastructures médicales et scolaires adéquates, et un taux alarmant de mortalité maternelle, a-t-il indiqué.
Il est inacceptable que le président du Comité de Gestion des 5% des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi occupe ce poste depuis prés de 11 ans sans aucun bilan de sa gestion.
Cette situation est d’autant plus révoltante lorsqu’on considère que ce laxisme est permis par la protection de certains membres du gouvernement et les allégations de liens privilégiés avec des personnalités influentes, dont le president de transition. Pire encore, il est devenu évident que le Comité de Gestion s’est transformé en un réseau d’escroquerie, exploitant la population à travers des pratiques frauduleuses. Malgré les dénonciations répétées de la part du Collectif des Organisations des Jeunes du Chari-Baguirmi ces pratiques perdurent, mettant en lumière une complicité troublante de certains membres du Comité, precisé.
Pour lui, il est inconcevable que ceux qui sont charges de veiller sur les intérêts de la population se livrent à de telles manmeuvres malhonnêtes.
Le président du Comité de Gestion, cumalant deja plusieurs postes de responsabilité, et son vice semblent plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de notre province. Leur incapacité à gérer efficacement même les besoins les plus élémentaires de In population remet en question leur capacité à assumer des responsabilités plus vastes, telles que à l’Assemblée Nationale.
La province du Chari-Baguirmi souffre depuis trop longtemps de l’égoïsme et de la corruption de ces individus, qui ont détourné l’avenir et le bien-être de notre région. En plus de leurs malversations concernant, l’octroi des crédits aux groupements, les forages d’eau, le Comité de Gestion se livre égaleme à des marchés flutifs, gaspillant des milliards sans respecter les procédures réglementaires ce qui a valu la révocation du coordinateur du comité par ce que ce dernier à teluser de signer l’adoption d’un marché à plus d’un milliard..
Il est temps que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à cette exploitation de notre population et pour rétablir la transparence et la responsabilité dans la gestion des revenus pétroliers.
La population du Chari-Baguirmi, meurtrie ne trouve aucun réconfort avec ce Comité de Gestion, qui semble indifférent à son sort. Il est temps que la voix de cette population opprimée soit entendue et que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à cette injustice. Le Collectif des Organisations des Jeunes du Chari-Baguirmi lance un appel pressant au Premier Ministre, Dr. Masra Succès, pour qu’il se joigne à son jeune frère, le président de transition Mahamat Idriss Déby Itno, dans leur mission de rendre justice à la population du Chari-Baguirmi.
Il est impératif que des actions concrètes soient entreprises pour enquêter sur les allégations de corruption et de malversation au sein du Comité de Gestion, et que les responsables soient tenus de rendre des comptes devant la justice et mettre en place un nouveau comité de gestion et des mécanismes de surveillance plus efficaces pour éviter que de telles injustices ne se reproduisent à l’avenir.
Cependant, le Collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi, lance un alerte au gouvernement de Transition et particulièrement au ministre de pétrole et son collègue de l’environnement d’appeler au plus de responsabilités et professionnalisme et aussi de prévoir une mesure d’atténuation pour corriger leurs erreurs suite aux séries des déversements de pétrole brute dans les champs pétroliers de Koud-Alwa et le dernier déversement date du 01 févier 2024 au site Baobab.
Par ailleurs, le COJCB dit que l’entreprise CNPCIC doit respecter son cahier de charge pour les normes environnementales dans le cadre de l’exploitation de gisement pétrolier. Cette revendication de transparence est au cœur de notre action, et nous souhaiterons connaitre les termes exactes contrats. Dans le cas échéant, le collectif se voit le droit de poursuivre en justice la société CNPCIC, a-t-il conclu.