Société – Suite au décret présidentiel relatif à l’augmentation de prix du carburant à la pompe sans moindre souci des effets sociaux pervers qu’une augmentation de prix fut- elle d’un bien de consommation courante pourrait entrainer sur une économie précaire comme la nôtre, par un communiqué de presse rendu public ce samedi 17 février 2024 par le secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des Droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET) M. Abbas Daoud Nandjédé ,
rappelle au gouvernement que le rôle premier d’un Etat responsable, c’est de veiller au bien être de sa population et non de le soumettre et de la rendre corvéable à merci, indique le communiqué.
Pour ce faire, au lieu de reconnaitre l’identité comptable de notre économie déjà caractérisée par un revenu salarial au bas de l’échelle rendu par un taux de chômage acerbe, une cherté de vie insupportable et une pauvreté étouffante malgré notre statut d’Etat exportateur du pétrole et s’employer résolument à améliorer la situation des populations, le gouvernement vient encore une fois de plus de prouver le contraire en accroissant le prix de carburant.
Pour que l’économie tchadienne ne soit pas une économie d’incertitude et d’absence de prévisibilité nourrie d’une inflation constante qui accélère la cherté de vie et décrédibilise le gouvernement au seuil de la préparation des élections avenir, il y va de son intérêt de calmer les tensions sociales et revoir très rapidement à la baisse les prix du carburant, précise le document.
Par ailleurs, l’ADHET invite le gouvernement à respecter les engagements solennels pris dans les résolutions et recommandations pendant le Dialigue national inclusif et souverain (DNIS) vis-à-vis des tchadiens, lesquels résolutions traduits dans le programme de politique général du gouvernement dont quitus a été donné par le Conseil national de Transition il y’ a peu, au risque que ce programme ne soit pas une simple déclaration d’intention à portée fallacieuse. L’ADHET rappel au gouvernant de Transition de privilégier les intérêts de la population et non continué à faire les frais d’une gouvernance au service des nantis ou des puissances, étrangères.
