Tchad : le GCAP fait la restitution de la synthèse des échanges avec la Commission de la CEEAC

Le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) à travers une déclaration, a fait la restitution de la synthèse des échanges avec la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) malgré les reclamations stridentes et les missions de bons offices de certains partenaires pour des élections crédibles et inclusives, intégrant le facto, le report de ces élections. Cetait ce mercredi 13 novembre 2024.

M. Max Kemkoye, l’un des membres actif du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), a indiqué qu’a la fin du mois d’octobre 2024 que le Groupe a eu d’intense activités diplomatiques avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) après avoir observé dix (10) jours durant à la demande de la CEEAC une trêve de non communication à ce sujet. Le GCAP a le devoir de communiquer puisque ces élections en cours d’organisation, mettent dangereusement en péril la cohésion des territoires, la cohésion de la nation, partant la vie des populations ainsi que la stabilité de notre pays.

Suite à l’annonce du boycott des élections législatives, locales et sénatoriales de l’opposition tchadienne dont les partis politiques membres du GCAP et d’autres partis politiques sérieux de l’opposition, lors de la plénière élargie du 12 octobre, cela a créé une secousse sismique au sein du pouvoir qui attendait la participation de l’opposition à l’effet de crédibiliser et légitimer sa forfaiture d’élections législatives, communales, provinciales et sénatoriales. « En conséquence désespérante, le Président de la République, a dû faire recours à Félix TSHISEKEDI qui, a dans un premier envoyé spécial pour nous rencontrer le temps, envoyé un certain Didier MAZENGA, prétendument dont nous avons décliné la sollicitation », a-t-il dit.

 Après l’échec du fameux Didier MAZENGA, et voulant coûte que coûte avoir le GCAP à ces élections, malgré l’absence totale des garanties minimales de transparences, d’inclusion et de sincérité, le Président de la République Mahamat Idriss Deby Itno, a dû faire recours une fois de plus et obtenu l’intervention de la CEEAC avec le déplacement du Président de la Commission, l’ambassadeur M. Gilberto da Piedade VERISSIMO qui a séjourné du 27 au 31 octobre à N’Djamena. Et qui a adressé une invitation formelle au GCAP pour des discussions y relatives. Et vu le rang et la forme qu’a mis ce dernier, le GCAP a répondu à cette invitation. Après deux intenses rounds de discussions les 29 et 31 octobre sur l’environnement sociopolitique général et les conditions de participation du GCAP à ces élections, il ressort essentiellement ce qui suit, l’actif de la facilitation de la CEEAC comporte de tristes et malheureux évènements, a fait savoir M. Max Kemkoye.

Pour ce faire, le GCAP affirme qu’il y’a eu plusieurs discussions avec la délégation de cing (5) membres de la CEFAC mais en vain. Le GCAP demeure constant et opte pour la résistance contre la dictature, la promotion du règne de la liberté et du droit, des institutions fortes qui garantissent à chaque tchadienne et chaque tchadien ses droits et libertés, et enfin de l’alternance et du changement. Il se rend compte mutuellement du blocus des négociations et a mis terme à ces discussions avec charge au Président de la Commission de rencontrer le Président d’honneur du MPS Mahamat Idriss Deby ITNO pour  lui signifier et d’en rendre compte au Président en exercice de la CEEAC, M. Théodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le GCAP  maintient leur engagement de boycott actif et annonce définitivement la révolution électorale. Il invite les tchadiens qui subissent l’injustice, les violations, les violences et les conflits à se tenir prêt pour s’engager activement dans cette révolution. Compte tenu de l’irrégularité supra évoquée dont l’illégalité du présent code électoral et informe que malgré le déni de justice pénal de la Cour Supreme relatif aux quatre ordonnances, dès la semaine prochaine, le GCAP va engager un recours d’inconstitutionnalité des présentes élections dont leur annulation pure et simple par voie judiciaire, a-t-il conclu.

Achakir Abdelwakil

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