Tchad : insécurité, viol à N’Djaména et en provinces, l’ADHET condamne vigoureusement ces actes

A travers un communiqué publié ce dimanche 19 janvier 2025 par le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des droits humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) M. Abba Daoud Nandjédé, condamne les cas de viols, assassinats et d’enlèvements à N’Djaména et en provinces, la situation va de mal en pire.

Les dangereuses dégradations de la situation des droits de l’homme caractérisées par des cas de viols, d’assassinats et d’enlèvements de ces derniers jours, deviennent de plus en plus inquiétantes et inadmissibles pour un pays qui dispose de tous les dispositifs sécuritaires nécessaires. Pas une semaine ne passe où l’on enregistre des cas d’assassinats ou de braquages tant dans la capitale N’Djamena et qu’en provinces. Pourtant, tous les jours, l’on aperçoit de jour et de nuit, un défilé des engins bourrés des agents de Force de défense et de sécurité, sans compter la multiplication des commissariats de sécurité publique, des brigades urbaines de gendarmerie et autres compagnies et brigades territoriale en provinces, indique le communiqué.

Tel qu’il est constaté, est-ce que ces dispositifs de sécurité sont-ils vraiment pour la sécurité des populations ou c’est pour mettre en insécurité les populations se pose-t-il.

Pour ce faire, l’ADHET, tout en condamnant vigoureusement, l’insécurité récurrente dans Monts de LAM, et celui dans le département d’Abtouyour en passant par celui du 12 janvier 2025 à LARMANAYE ayant entrainé des morts, des blessés, l’enlèvement ignobles des femmes, exige l’envoi d’un détachement de veille et de sécurité durable dans tous les départements de cette province, précise le document.

Cependant, l’ADHET condamne le viol inacceptable d’une jeune fille par un officier de police dans un commissariat de sécurité publique à N’Djamena. Et attendant l’aboutissement de la poursuite judicaire, exige des mesures administratives immédiates contre ce prédateur dont son maintien dans le corps de l’effectif de la police nationale n’est plus envisageable, selon le communiqué.

Comment ne pas mettre la mise en place des mesures d’anticipation et de protection civile et laisser se perpétuer de tels actes pour revenir mettre en œuvre des mesures pour rétablir l’ordre, se demande-t-il Cette manière de procéder doit changer. L’ADHET interpelle le ministre de la Sécurité Publique, conclu le communiqué.

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