Tchad : Le Prof. Avouksouma Djona conteste les deux membres de l’UNDR entrés au gouvernement de transition

Politique – Le secrétaire national administratif adjoint de l’Union Nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) Prof. Avouksouma Djona Atchenemou a tenu mardi un point de presse à la maison des médias du Tchad pour contester la nomination de deux (2) membres de l’UNDR au nouveau gouvernement de transition de Pahimi Padacké Albert.

Le secrétaire national administratif de l’UNDR a déclaré dans son discours que les raisons pour lesquelles les membres de ladite formation ne sont pas d’accord avec le MPS sont toujours restées valables. Nous sommes pour l’alternance démocratique. Nous sommes contre la perpétuation dynastique du pouvoir. Nous sommes pour un dialogue a-t-il indiqué. Le 27 avril dernier, des jeunes aux mains nues ont été froidement et impunément assassinés alors qu’ils marchaient pacifiquement pour faire aboutir les raisons indiquées. Le Conseil Militaire de Transition (CMT) pense avoir raison en empêchant qu’une transition pacifique se mette en place. Le CMT croit que le pays irait mieux sans dialogue inclusif a-t-il souligné.

«Plusieurs jeunes ont été froidement assassinés, et d’autres sont encore au lit d’hôpital, c’est dans ce climat de douleur que l’UNDR décide d’accompagner le premier ministre ; de reconnaître le CMT et de faire son entrée au gouvernement qui n’est qu’un consensus paralysant» affirme-t-il.

Selon lui, c’est dans cette confusion généralisée qu’un gouvernement dit de transition à la tête duquel se trouve un premier ministre est mis en place sans qu’une feuille de route ait été préalablement tracée.

Par ailleurs, il lance un vibrant appel à tous les patriotes de l’intérieur comme de l’extérieur, à l’unité des actions de lutte pacifique pour l’alternance. Il demande instamment au CMT de réunir les conditions pour un dialogue inclusif, à tous ceux qui, pour les des raisons diverses, ont pris les armes de les déposer et d’engager des actions pour une véritable réconciliation nationale et à toutes les bonnes volontés de contribuer à la réconciliation des filles et fils du Tchad a-t-il conclu.

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