Al-khabar |Tchad/ Un démenti formel contre Salaye Deby Itno de la mort d’un bouvier

Ndjamena : Me. Sanna Dieudonné avocat de Salaye Deby Itno a fait un point de presse ce mardi 19 mai 2020 au centre almouna suite à la noyade d’un présumé bouvier sur le fleuve Chari.

Maître Sanna Dieudonné a dans sa déclaration souligné que, dans la période qui a suivi les faits, était apparu un intermédiaire qui fait malicieusement l’offre de sa médiation à Me. Salaye Deby Itno. Mais ne se reprochant de rien, Me. Salaye a décliné cette offre.
C’est ainsi que cet intermédiaire a dénaturé les faits ensuite de les porter à la connaissance de Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme. ( CTDDH) a-t-il expliqué.

Toujours selon lui, au lieu de chercher à vérifier la véracité des faits, cette organisation a hâtivement relayer l’information à la presse étant à NDjaména. La CTDDH s’est arc-boutée sur cette information dénaturée alors que la méthodologie idoine utilisée par toute organisation, fut-elle de droit de l’homme, c’est effectuer au préalable une enquête sur les lieux des faits pour s’assurer de la véracité des faits avant toute autre action.
Or, il est indéniable que la CTDDH n’a pas effectué une descente sur le lieu.

C’est pourquoi le conseil de Me Salaye Deby Itno estime qu’il est important d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur la mort du présumé bouvier par leur client.
Maître Sanna Dieudonné rapporte que selon RFI (source CTDDH) « Salaye Deby Itno sort de son domicile avec une arme et tire en direction des bergers pour les faire fuir. Aucun d’entre eux n’est touché, mais en s’échappant, un certain Moussa l’un d’eux tombe dans une digue et se noie ». En réalité la victime et son compagnon, le nommé Adoum Oumar, âgé de 16 ans, se sont rendus au bras du fleuve Chari à quelques encablures du jardin de Salaye, non pas pour faire abreuver les troupeaux de chameaux mais plutôt pour se rafraîchir comme il faisait chaud ; la victime s’est déshabillée pour aller se laver au fleuve a-t-il expliqué.
Le Maître ajouté que sur la contradiction sur le nom de la victime, le défunt s’appelle Hamid Saleh et non Moussa comme le CTDDH tente de le faire le contraire a conclu Me Sanna Dieudonné.

Faut-t-il le rappeler que le décès du présumé bouvier est survenu en date du 28 avril 2020 vers 12h à Mabirio/Sous-préfecture de Miniatures à une trentaine de kilomètres de la capitale Ndjaména.

Achakir Abdelwakil

Me. Sanna Dieudonné avocat de Salaye Deby Itno
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