A travers un communiqué publié par son secrétaire général M. Abba Daoud Nandjédé, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’Environnement (ADHET), indique que depuis plusieurs mois que le pays est confronté à une cherté de vie d’ampleur, inédite malgré cela, depuis plus d’une semaine, les ménages ainsi que les commerces, les entreprises, les hôpitaux, le transport etc. sont confrontés à une pénurie de carburant inexpliquée aux conséquences socio-économique incalculables. Une pénurie injustifiée, née juste au lendemain de la sortie du ministre des Hydrocarbures et de l’Energie, annonçant une augmentation exagérée de 150 FCFA au litre de gaz-oil. A la suite, le gaz-oil, l’essence, et le gaz sont subitement devenus introuvables dans les stations services où il y faut passer des heures sans être servi d’un côté et se vendent à plus de 1500 FCFA sur le marché noir d’autre côté.
Pour ce faire, l’ADHET impute entièrement la responsabilité de cette institution dommageable économiquement et socialement au ministère des Hydrocarbures et de l’Energie et à l’ensemble des structures sous tutelles qui ne s’intéressent aucunement à ce qui vivent le ménage, précise le document.
Si la responsabilité première est d’améliorer les conditions de vie de ses populations, l’ADHET rappelle au gouvernement à ses responsabilités et l’invite à solutionner en urgence cette situation en luttant en place au-delà de ce ministère qui a failli, un organe ad hic de gestion de crise indépendante des structures existantes pour répondre efficacement aux besoins tant en énergie qu’en carburant des populations à l’effet d’éviter une situation aux conséquences imprévisibles a-t-il conclu.