Le président du parti national Républicain (PNR), a animé conférence de presse ce lundi 08 mai 2023 à la maison des médias sis au quartier Moursal dans la commune du 6ème arrondissement de la ville de N’Djaména, relative à la crise sociale, financière et économique que traverse le pays depuis la fin du Dialogue national inclusif et souverain (DINS).
D’entrée de jeu, le président du parti national Républicain (PNR) M. Mahamat Adoum, a indiqué dans sa déclaration qu’il s’agit de l’incapacité du chef du gouvernement à s’assumer et faire un travail d’équipe, la démission inavouée du chef de l’Etat lui-même. Après les événements malheureux du 20 octobre dernier, s’en suis les pénuries artificielles en gaz, carburant et le manque d’électricité, les signes annonciateurs d’un chaos programmés.
Selon lui, les événements au Soudan interpellent tout le mde, car le pouvoir militaire au Soudan persiste son intention de garder le pouvoir au détriment des civils, conséquence directe ce jour de ce chaos. On ne sait quand elle prendra fin ? Quelles sont les conséquences directes ou indirectes pour notre pays, se pose-t-il.
Cependant, le PNR exhorte tous les acteurs politiques à initier des actions salvatrices, de sensibilisation et de mobilisation pour sortir la population de ce climat social tendu avant qu’il ne soit trop tard. La crise actuelle, (manque de gaz, de carburant, inflation des prix des denrées alimentaires et autres produits de premières nécessités), résultant de l’incapacité du Président de Transition à assumer ces responsabilités, marque la fin d’un essai pour une rupture définitive avec les militaires qui ont suffisamment endeuillés. C’est dans cette unité d’action et une mutualisation de forces politiques, parviendront à stopper ce rêve des militaires à s’éterniser au pouvoir. Le PNR a un seul souci, le changement en vue de la consolidation de la paix, de l’unité nationale et de la stabilité du pays. Un souci partagé par d’autres partis politiques et des vrais partenaires a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le PNR exige la démission du gouvernement actuel et la mise en place d’un autre gouvernement technocrates, l’annulation du CONOREC et la mise en place d’une structure consensuelle en lieu et place et l’annulation du décret mettant en place le Cadre national de concertation politique et la mise en place d’une nouvelle liste qui prendra en compte toutes les composantes politiques dans leur répertoire naturel : opposition majorité a-t-il conclu.
Achakir Abdelwakil