La coordination des actions citoyennes ‘’Wakit Tamma’’, a animé ce jeudi 06 juillet 2023 à la bourse du travail, une conférence de presse sur le parcours de la transition et aux difficultés font face les citoyens.
D’entrée de jeu, les conférenciers M. Soumaïne Adoum, M. Younouss Mahadjir et M. Monba Gilbert, ont tout d’abord expliqué que la transition est une étape, période spéciale pour un pays. On entre pas dans une transition n’importe quelle, comment et pour n’importe quelle raison. Lors qu’on entre dans une transition, il y’a un problème sérieux qui touche le citoyen pour lequel, une période de transition est censée d’apporter des réponses concrètes qui changent la situation qui est jugée négative.
Selon eux, l’évolution de la transition ne présente aucun gage de sortir de cette deuxième phase de transition. Le pouvoir résiste à toute évidence, à toute transparence à la fois par les forces vives de la nation que par les partenaires du Tchad. Sur la mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), des éléments ont évoqués entre autre la présidence de la Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) par le ministre de l’Administration du Territoire et le statut de ses membres. La CONOREC devrait être une institution indépendante et libre, ont-ils précisé.
Wakit Tamma estime que l’institution comme la CONOREC, la Chambre constitutionnel et l’administration territoriale, ne représentent pas ce profil d’honnêteté. Dans cette optique, la coordination propose que les magistrats du Chambre constitutionnel soient élus par leurs pairs sur la base du critère de probité moral, de compétence et de neutralité vis-à-vis de la compétition électorale. Les critères doivent être appliqués aux nominations dans les administrations territoriales qui doivent au préalable être entièrement démilitarisés au profil de compétence du domaine et ceux avant les élections.
Cependant, elle propose l’élaboration d’un cahier de charge pour assurer la neutralité des forces de défense e de sécurité, la mise en place d’un cadre du Dialogue préparatif regroupant le gouvernement, les politico-militaires et les associations de la société civile pour réviser les conclusions contestées du DNIS et la révision des organes de transition de la CONOREC.
Par ailleurs, la coordination condamne l’excuse présentée à l’armée française, la considérant comme humiliation qu’un officier tchadien a fait son devoir de soldat. Elle exige la réhabilitation et sa libération sans condition au rang de l’armée tchadienne de toutes charges disciplinaires qui ont été infligées, ont-ils les conférenciers.