A travers un point de presse animé ce vendredi 21 juillet 2023, la coordination des mouvements politico-militaires pour la défense et l’application intégrale de l’accord de paix de Doha dénonce le non respect l’accord de Doha signé entre le gouvernement et les mouvements.
Le coordinateur général de la coordination des mouvements politico-militaires M. Abdelaziz Abdallah Kodok, a près plusieurs échecs et déboires à répétition qui ont affecté la réconciliation nationale et I’accord de paix signé à Doha. Le gouvernement a manqué plusieurs occasions pour arrondir les angles mais hélas. Si nous regardons d’un point de vue professionnel et sécuritaire des politico-militaires, nous constatons que le dossier d’emploi des forces militaires des mouvements dans le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) est également infructueux et que le décret présidentiel n° 1889/PT/PM/2023 du 30 juin 2023.
Constituant la Commission nationale chargée du programme DDR de désarmement, démobilisation et réintégration rendue le 30 juin 2023 et la décision ministérielle portant mandat et structuration de ce programme dans le cadre de la Commission nationale, sont en contradiction avec le texte de l’accord et surtout de l’article 1.2.8 stipulé dans l’accord de paix de Doha, et en conséquence nous notifions à l’opinion publique nationale et internationale et au médiateur d’agir en choisissant un facilitateur pour aider les deux parties à trouver des voies alternatives pour programmer une feuille de route claire pour le suivi et la mise en œuvre de l’accord de Doha a-t-il déclaré.
Selon lui, le Comité de concertation de suivi et la mise en œuvre de l’accord de Doha, qui supervise et contrôle les travaux de tous les comités, n’a pas encore été créé. C’est le Comité qui supervise et contrôle les activités de la commission nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, comme stipulent les articles 3.19 et 3.20. Le comité international chargé de suivre la mise en œuvre de I’accord de Doha stipulé aux articles 3.22 et 3.23, n’a pas encore établi non plus. Ce comite à le pouvoir d’entendre les deux parties à l’accord de Doha afin d’évaluer les progrès accomplis et de faire des recommandations a-t-il relevé.
L’article 1er du chapitre premier (création et mandat) du décret présidentiel contredit les articles 1.2.6 et 1.2.7 stipulés dans l’accord de Doha sur le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Le fait de donner le transfert des pouvoirs du Comité international pour l’évaluation au Premier ministre de Transition est considéré comme une violation de l’article 1.2.8. L’article 3, qui prévoit le travail du comité sous l’autorité directe du Premier ministre, est une violation de l’accord de Doha, incarné dans les articles 1.2.8 et 3.2 1, qui stipulent que le Comité du de désarmement travaille sous la supervision du Comité consultatif pour assurer le suivi de la mise en œuvre de l’accord de Doha a-t-il dit.
Achakir Abdelwakil