Tchad : l’OIM et le Japon multiplient leurs efforts à stabiliser les communautés à l’Est du pays
Le gouvernement japonais a alloué 360 000 dollars pour soutenir les programmes de stabilisation communautaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) visant à renforcer les moyens de subsistance et à stabiliser les communautés de l’Est du Tchad affectées par la crise au Soudan.
Grâce à ce projet, qui sera mis en œuvre au cours des 12 prochains mois, quelques 43 000 Tchadiens retournés du Soudan et membres des communautés d’accueil dans les provinces du Ouaddaï et du Sila bénéficieront d’infrastructures de base réhabilitées et de subventions communautaires afin d’améliorer leurs moyens de subsistance.
« Nous sommes ravis de lancer ce nouveau partenariat qui vise à contribuer à l’objectif à travers une approche de stabilisation communautaire, le nouveau projet mettra en œuvre des mesures cruciales pour intégrer les personnes en situation de déplacement prolongé ou plus récent dans les communautés d’accueil, ainsi que pour renforcer la résilience de ces dernières. Cet objectif sera atteint grâce à l’amélioration des infrastructures dans des communautés sélectionnées, par le biais d’un processus de planification communautaires conçu pour garantir que les interventions sont menées au niveau local, qu’elles soient participatives, et qu’elles incluent à la fois les communautés de retour et les communautés d’accueil.
« Nous sommes convaincus que ce projet contribuera au bien-être et à la résilience du peuple tchadien, qui a fait preuve d’une immense générosité en accueillant l’un des plus grands camps de réfugiés depuis le début de la suite de la crise actuelle », a déclaré S.E.M. Nozomu TAKAOKA, Ambassadeur du Japon au Cameroun, accrédité auprès du Tchad et de la République centrafricaine.
A l’Est du Tchad, l’OIM coordonne la réponse humanitaire à l’afflux de retournés du Soudan. Plus de 71 000 personnes ont bénéficié directement ou indirectement de l’assistance humanitaire de l’Organisation, y compris l’aide financière polyvalente, les abris d’urgence, l’aide non alimentaire et la protection, y compris la santé mentale et le soutien psychosocial.