L’Union des journalistes tchadiens (UJT) en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ), organise du 27 au 28 décembre 2023 à la maison des médias, un atelier d’échange avec les différents organes de presse sur la réforme des médias.
En ouvrant les travaux, le président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) M. Abbas Mahmoud Tahir, l’inégalité entre les hommes et les femmes est très répandue dans les médias, les droits du travail des journalistes sont gravement bafoués car la plupart d’entre eux travaillent sans aucune forme de contrat, sont largement sous-payés et exploités et ne bénéficient d’aucune forme de prestations de sécurité sociale.
Les journalistes free-lance sont également à la peine puisqu’ils continuent à recevoir des salaires de misère sans aucune forme d’incitation pour leur travail et sont aujourd’hui censés produire des images et du son pour accompagner leur travail. La réforme des médias devient donc plus cruciale que jamais.
La réforme des médias est sans aucun doute un indicateur précieux de la démocratie. Ses indicateurs sont directement liés à la liberté d’expression garantie par l’État de droit au pluralisme des médias, à l’accès à l’Information et à la justice sociale, a-t-il indiqué.
L’organisation de cet atelier d’échange sur la réforme des médias, vise à jeter un regard critique sur les lois et les politiques qui régissent les médias au Tchad.
Il se concentrera également sur la désinformation et le discours de haine, les conditions de travail des journalistes, la convention collective et sa mise en œuvre par les entreprises de presse, ainsi que la sécurité des journalistes, en particulier des femmes, a-t-il ajouté.
Cet atelier mène la réflexion sur les réformes des médias afin de renforcer les droits du travail, le professionnalisme, la liberté de la presse et d’expression au Tchad. « Durant deux jours, nous espérons que les débats permettront d’enrichir la réflexion sur les reformes des médias que nous avons entrepris depuis 2021 en prélude au Dialogue national inclusif et ouverain (DNIS) », a-t-il conclu le président de l’UJT.
Achakir Abdelwakil