Tchad : les 10 candidats dont les dossiers ont été rejetés exigent la reprise du processus électoral

Présidentielle 2024 – Les dix (10) candidats qui ont déposé leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel pour la validation à l’élection présidentielle du 06 mai 2024, ont été disqualifiés de la course. Ces derniers, ont fait une communication commune ce mercredi 27 mars 2024 au siège du parti Alwassat situé au quartier Kabalaye pour dénoncer les raisons fallacieuses.

M. Ahmat Hassablallah Soubiane, porte parole

Le porte parole M. Ahmat Hassaballah Soubiane dans sa déclaration, a souligné que le pouvoir de la transition les a écartés de la course à la magistrature en se basant sur des arguments fallacieux utilisés par le président du Conseil Constitutionnel pour disqualifier la moitié des candidats à l’élection présidentielle. Les membres du Conseil constitutionnel, ont reçu l’ordre de tout faire pour disqualifier les candidats qui gênent et balisent l’autoroute de la dynastie, qui sera consacrée, à coup sûr, dès le premier tour du scrutin.

Pour lui, la validation sans difficulté des candidatures des tenants de la transition, l’imposture du président du Conseil Constitutionnel, qui est un condamné de justice et récemment secrétaire général adjoint du Mouvement patriotique du Salut (MPS), la composition non consensuelle de l’Agence nationale de gestion des Élections (ANGE), etc. sont des actes flagrants de transgression de lois et d’une navigation à vue, a-t-il affirmé.

Cepensant, les dix candidats récusent le président du Conseil Constitutionnel et exigent que le processus électoral soit repris pour garantir sa crédibilité. La Communauté internationale est interpellée et déclarent que la machination orchestrée contre la moitié de candidats et bien d’autres irrégularités en cours, ne sont pas de nature à favoriser un climat sociopolitique apaisé, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les dix candidats envisagent des actions de lutte pour empêcher l’instauration d’une « nouvelle dictature » car que permettre au MPS de gagner un mandat de trop par la fraude électorale est un crime que le peuple tchadien ne mérite point de vivre, ont-ils conclu.

Achakir Abdelwakil

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