A travers un point de presse animé ce jeudi 30 novembre 2023, le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) et la Plateforme républicaine demandent le soutien des chefs religieux pour aborder la question pressante avant que l’irréparable se produise.
Dans cette lettre d’appel lu par le président du parti Les Démocrates M. Avocksouma Djona Achenemou membre du groupe que le GC1PQ et la plateforme républicaine, portent à l’attention des chefs religieux en tant acteurs politiques et membres de sa communauté qui respectent profondément leur guidage moral et sagesse spirituelle que la nation est confrontée à un défi critique qui risque d’anéantir les minuscules progrès démocratiques réalisés au cours des six (6( dernières décennies. Le GCAP et Plateforme républicaine sont confrontés aux élections à venir qui ont soulevé de graves préoccupations quant à leur équité et légitimité. Ils ont appris que le gouvernement actuel favorise activement un environnement qui est très loin d’être démocratique. Il existe en effet de fortes indications de fraudes électorales en préparation et la crainte est le pays ne sombre définitivement pas dans la dictature, a-t-il indiqué.
Cependant, ils demandent le soutien des chefs religieux pour aborder cette situation pressante avant que l’irréparable se produise. « En tant que leaders religieux respectés, vos voix portent et positions sur les questions d’éthique et de morale, peuvent avoir un impact profond sur notre société. Il est essentiel que nous préservons l’intégrité de nos processus démocratiques et que nous défendons les valeurs de justice er de transparence pour refuser toutes tentatives de manipulation des élections à venir. En agissant ainsi, vous pouvez contribuer à prévenir de nouveaux préjudices à notre nation et à protéger les principes qui nous ont chers », ont-ils exprimé en ce terme.
Selon eux depuis, depuis le début de cette transition, les dirigeants de la transition ignorent toutes règles d’honnêteté et de transparence. Ils refusent toute possibilité de consensus qui devrait régir un tel processus de retour tant attendu à l’ordre constitutionnel. En se prenant à la fois pour juge et cohabitation pacifique de nos citoyens. La rédaction dans des conditions opaques de la nouvelle constitution et l’organisation du référendum écarté la question du choix de la forme de l’Etat prévu le 17 décembre 2023 prochain sont bien que ka preuve que le retour à l’ordre constitutionnel, risque fort de se faire sans l’inclusion souhaitée, ont-ils conclu.