Tchad : des lauréats professionnels de l’éducation accordent une semaine aux autorités sur leur situation

Le porte parole du Collectif des lauréats professionnels de l’éducation (ENIB, CAP/CEG,DIPES et DIPET) en instance d’intégration à la Fonction Publique, a animé un point de presse ce samedi 18 mars 2023 pour informer l’opinion nationale et internationale que le gouvernement actuel n’a rien fait de concret et logique pour apaiser la tension des diplômés professionnels de l’éducation au Tchad.

Le porte parole du Collectif des lauréats professionnels de l’éducation en instance d’intégration M. Passah Djoulsah Grégoire, nous les lauréats des écoles professionnelles de l’éducation sommes exaspérés, furieux, complètement en rage par rapport à ce qui se passe, le jeu du gouvernement ou chacun se dit comprendre notre situation sans une solution parfaite, au lieu d’intégrer ceux qui sont formés pour relever le défi de l’école tchadienne actuelle, le ministre de la Fonction Publique et ses acolytes n’ont fait qu’intégrer ceux qui ne sont pas formés à notre place. Le gouvernement dans son plan machiavélique a endormi la jeunesse avec une promesse de 5000 intégration juste pour intégrer les leurs, dont certains n’ont même pas des diplômes. Où est donc la réconciliation nationale se demande-t-il. Nous disons simplement que c’est une insulte encore de plus que le gouvernement nous lance en plaineface alors que nous privilégions le dialogue dans ce processions de revendication a-t-il indiqué.

M. Passah Djoulsah Grégoire, porte parole du Collectif des lauréats

Cependant, le Collectif appelle tous les diplômés formés, le syndicat des enseignants du Tchad, les étudiants et les élèves pour un front commun à trouver la solution aux problèmes de l’éducation au Tchad. La perversité du gouvernement est déjà à son apposé et les diplômés ne baisseront pas les bras. Sur 5000 intégrés à la Fonction Publique, le gouvernement n’a pas accordé 1000 places aux enseignants formés et qu’ils trouve inadmissible.

Par ailleurs, le Collectif tient à informer qu’il a privilégié le chemin du dialogue mais toujours dupé. Alors, le Collectif est dans l’obligation de reprendre ses actions de rue et appelle ses camarades à une désobéissance civile s’il le faut. Un délai d’une semaine est accordé au gouvernement pour faire la lumière sur leur situation. Passé ce délais, le Collectif sera obligé de leur faire entendre partout et le gouvernement de Transition, sera responsable de tout ce qui adviendra a-t-il conclu.

Achakir Abdelwakil

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