Tchad : le SYNASEG dénoncent le monopole de l’importation de gaz

Le président du Syndicat National du Secteur de Gaz au Tchad (SYNASEG), M. Mahamat Guidam informe dans un communiqué de presse, malgré la bonne volonté de son organisation de maintenir la quiétude durant cette période de transition.

Le gouvernement et l’autorité de régulation (ARSAT) n’appliquent pas une bonne stratégie pour mitiger la crise des produits pétroliers durant cette période de maintenance de la raffinerie.

Selon lui, ses derniers jours, la pénurie de gaz s’est installée et les ménages n’arrivent plus à s’approvionner normalement, la raison est que l’ARSAT a donné le contrat d’importation à un seul marketeur. Pourtant, le SYNASEG a insisté pour que l’importation soit assurée par minimum trois sociétés.

Entre-temps, une seule entreprise a eu en coulisse le contrat et utilise le gaz importé. « Depuis l’arrêt de la raffinerie, pas plus de 8 citernes importées ont été attribuées aux autres marketeurs pendant que l’autre société s’approvisionne sans contour en mettant l’ARSAT devant le fait accompli. Les citernes importées sont stoppées à l’entrée de N’Djaména et le soir, elles partent décharger directement aux entrepôts de l’unique entreprise sans l’aval de l’ARSAT. Les agents de l’ARSAT avouent être dépassés de cette situation. Pendant ce temps, depuis plus d’une semaine, les 11 autres centres d’enfutage sont fermés par manque de gaz », informe-t-il.

M. Mahamat Guidam de poursuivre que malgré plusieurs demandes aux autorités d’arrêter ses pratiques de népotisme et de favoritisme, malheureusement rien n’a changé.

Le Syndicat National du Secteur de Gaz au Tchad (SYNASEG) sollicite du Président de la République de prendre sa responsabilité afin de mettre de l’ordre dans ce secteur. « L’intérêt national doit prime sur l’intérêt individuel et les marketeurs doivent être traités avec équité. Il faut que cette injustice soit arrêtée afin que le gaz, soit disponible à tous car c’est le peuple qui souffre. La grogne sociale sera inévitable et il faut corriger la situation avant que le pire n’arrive », conseille vivement, le président du SYNASEG M. Mahamat Guidam.

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