Tchad : le SET de N’Djaména exige au gouvernement la satisfaction de leurs points avant la rentrée des classes

Education – Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) section de N’Djaména, a animé un point de presse ce jeudi 24 août 2023 au lycée Félix Eboué pour exiger au gouvernement la satisfaction des points suivant avant la rentrée de classes fixées au 21 septembre pour les classes de terminales et le 02 octobre 2023 pour les classes intermédiaires par le calendrier scolaire du 10 août 2023.

Le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) section de N’Djaména M. Mbayana Laoukoura, a indiqué, dès sa création en 1989, le Syndicat s’est engagé comme partenaire dynamique du gouvernement pour prévenir les crises afin d’assurer la gestion apaisée du système éducatif tchadien. C’est dans ce sens que le décret 477 portant statut particulier des enseignants, été signé 1992 suivi du protocole d’accord du 16 octobre 2010 et plusieurs d’autres décrets et Loi qui ont causé des frustration au sein du SET a-t-il déclaré.

Malgré toutes ces mesures anti-sociales et mauvaises volonté du gouvernement, les enseignants ont sacrifié leur vies et porter haut le flambeau avec les résultats du baccalauréat session de juin 2023 qui parlent d’eux-mêmes. Cela prouve à suffisance que le souci de l’avenir des enfants tchadiens, partant de la nation toute entière. La contribution des enseignants au développement du pays est-il un tort pour qu’il les pénalise à cette limite se demandent-ils. « A travers cette communication, dire à nos responsables du secteur de l’éducation que nous ne pourrons plus continuer à nous sacrifier et sacrifier notre noble profession que ceux qui ne font rien se lèchent les doigts », a-t-il ajouté.

M. Mbayana Laoukoura, SG provincial de N’Djaména

Cependant, le SET de N’Djaména demande au gouvernement, le versement et le remboursement immédiat et sans condition entre autre : des seize (16) mesures : des frais de transport omis de 2016, 20217, 20218, 2019, 2020, 2022, des frais de transport 2023, des salaires suspendus de 2016 et 2018, des arriérés de salaire des nouveaux intégrés du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership et des professeurs scientifiques. Ils exigent le dégagement de la police à proximité des établissements Félix Eboué et de la DNEC, le recensement des enseignants retardataires et omis et la dépolitisation du système éducatif.

Par ailleurs, les enseignants de la ville de N’Djaména, attirent l’attention du gouvernement pour décrisper la situation qui risque de compromettre la rentrée scolaire 2023-2024. Le SET, demande à ses militants des ministères du secteur de l’éducation de se mobiliser pour arracher ses droits, a-t-il conclu.

Achakir Abdelwakil

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