En prélude à la journée mondiale de l’environnement et le 30è anniversaire de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui ce célèbre ce 05 juin 2024,
l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), a tout d’abord fait le constat dans les périphéries de la ville de N’Djaména pour relever et confirmer les aspects du thème de l’année. C’est au cours d’une visite de terrain entamée ce mardi 04 juin 2024 suivie d’une déclaration.
Cette journée est placée sous le thème : « La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse » comme slogan « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la Génération de Restauration ».
Le sécretaire général de l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) M. Abba Daoud Nandjédé, a indiqué que l’objectif de sa déclaration est d’attirer l’attention des plus hautes autorités en l’occurrence le Président de la République à l’effet de l’inviter davantage à replacer au centre de son quinquennat la question de la protection de l’environnement. Et au-delà, d’attirer l’attention des populations et les appeler à plus de responsabilités vis-à-vis de l’environnement.
Tout en reconnaissant que la restauration des terres soit un processus qui nécessite une approche intégrée et de longue durée, invite les gouvernants à élaborer un plan d’urgence de restauration qui résultera d’une étude et des résultats d’une évaluation préalable tenant compte des objectifs écologiques, économiques et sociaux de notre pays. Et l’ADHET est prête à y apporter leur modeste contribution technique, a-t-il dit.
Cependant, l’ADHET appelle à un effort conjugué en ce sens que cette question doit transcender les limites institutionnelles pour intégrer davantage, les scientifiques, les politiques, économistes, sociologues, mais aussi les médias de façon générale et les sociétés civiles. C’est pourquoi, pour le cas du Tchad, ADHET tout en s’engageant à mettre sur pied, un Comité technique spécial d’étude qui sera en charge de proposer un paquet technique de restauration des terres, de la lutte contre la désertification et d’adaptation des zones menacées et impactées à la résilience à la sécheresse.
Par ailleurs, l’ADHET invite chaque citoyen et chaque citoyenne à être la génération de restauration. « Et soyons tous, la génération de restauration de nos terres pour restaurer l’environnement si beau de notre pays. En le faisant tout le long de cette année et les années d’après, nous aurons garanti tant notre avenir que celui de la génération future », a-t-il conclu en ce terme le secrétaire général de l’ADHET M. Abba Daoud Nandjédé.
Achakir Abdelwakil